Le Journal de Quebec

Une mère réclame 60 000 $ à un service de garde beauceron

- SOPHIE CÔTÉ

Une mère de Saint-georges, qui avait promis d’intenter une poursuite contre le service de garde où son bébé de 10 mois avait subi de graves brûlures après avoir été ébouillant­é, il y a trois ans, passe aux actes. Elle réclame 60 000 $ à la garderie Au ruisseau de mon enfance et à sa responsabl­e pour les dommages et inconvénie­nts subis.

La mère du petit Dylan, Stéphanie Drouin, réclame d’abord à titre de dommages non pécuniaire­s un montant de 50 000 $ à ce service de garde en milieu familial de Saint-georges et à celle qui l’opère, Marie-claude Grondin.

Selon la poursuite civile déposée hier au palais de justice de Saint-joseph-de-beauce, le garçon vit encore aujourd’hui avec des conséquenc­es de l’incident, en plus de conserver des cicatrices à son bras gauche. Selon la demanderes­se (la mère), l’emploi de crème solaire sur le bras gauche du garçon lors d’exposition­s au soleil demeure inefficace, trois ans après les faits.

Le 20 décembre 2014, comme Le Journal l’avait rapporté à l’époque, le petit Dylan aurait été ébouillant­é avec le pot d’eau dans lequel son biberon était en train de chauffer, rappelle la poursuite.

« INSOUCIANC­E GRAVE »

Le bambin a dû être transporté vers l’unité des grands brûlés à l’enfant-jésus, après avoir subi des brûlures aux deuxième et troisième degrés, est-il indiqué.

« Malheureus­ement, lors de l’incident, les défenderes­ses n’ont communiqué ni avec le 911 ni avec une ambulance, peut-on lire. Seule une insoucianc­e grave peut avoir comme résultat qu’un bébé de dix mois s’ébouillant­e de la façon dont il l’a été […]. À la suite de cette affaire, le petit Dylan s’est retrouvé avec d’importante­s cicatrices au bras, lesquelles réagissent mal au soleil encore aujourd’hui », est-il mentionné.

La demanderes­se exige par ailleurs 10 000 $ à titre de troubles, ennuis et inconvénie­nts pour elle-même.

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CAPTURE D’ÉCRAN TVA NOUVELLES La poursuite rapporte que le garçon a fait des terreurs nocturnes dans les mois qui ont suivi l’incident, en plus d’avoir été « indisposé par ses pansements ».

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