Une mère réclame 60 000 $ à un service de garde beauceron
Une mère de Saint-georges, qui avait promis d’intenter une poursuite contre le service de garde où son bébé de 10 mois avait subi de graves brûlures après avoir été ébouillanté, il y a trois ans, passe aux actes. Elle réclame 60 000 $ à la garderie Au ruisseau de mon enfance et à sa responsable pour les dommages et inconvénients subis.
La mère du petit Dylan, Stéphanie Drouin, réclame d’abord à titre de dommages non pécuniaires un montant de 50 000 $ à ce service de garde en milieu familial de Saint-georges et à celle qui l’opère, Marie-claude Grondin.
Selon la poursuite civile déposée hier au palais de justice de Saint-joseph-de-beauce, le garçon vit encore aujourd’hui avec des conséquences de l’incident, en plus de conserver des cicatrices à son bras gauche. Selon la demanderesse (la mère), l’emploi de crème solaire sur le bras gauche du garçon lors d’expositions au soleil demeure inefficace, trois ans après les faits.
Le 20 décembre 2014, comme Le Journal l’avait rapporté à l’époque, le petit Dylan aurait été ébouillanté avec le pot d’eau dans lequel son biberon était en train de chauffer, rappelle la poursuite.
« INSOUCIANCE GRAVE »
Le bambin a dû être transporté vers l’unité des grands brûlés à l’enfant-jésus, après avoir subi des brûlures aux deuxième et troisième degrés, est-il indiqué.
« Malheureusement, lors de l’incident, les défenderesses n’ont communiqué ni avec le 911 ni avec une ambulance, peut-on lire. Seule une insouciance grave peut avoir comme résultat qu’un bébé de dix mois s’ébouillante de la façon dont il l’a été […]. À la suite de cette affaire, le petit Dylan s’est retrouvé avec d’importantes cicatrices au bras, lesquelles réagissent mal au soleil encore aujourd’hui », est-il mentionné.
La demanderesse exige par ailleurs 10 000 $ à titre de troubles, ennuis et inconvénients pour elle-même.