Le Journal de Quebec

La longue route de l’entraîneur Mario Durocher

- ROBY ST-GELAIS

VAL-D’OR | Même s’il pouvait devenir hier soir le quatrième entraîneur seulement dans l’histoire de la LHJMQ à atteindre le plateau des 500 victoires, Mario Durocher faisait preuve d’une grande humilité en songeant à ce chiffre.

Figure de longévité parmi les entraîneur­s québécois, Durocher en est à sa 24e saison dans le circuit Courteau, tous postes confondus. Seuls Richard Martel (589), Guy Chouinard (569) et Réal Paiement (541) ont célébré plus souvent que lui depuis la création de la LHJMQ, en 1969.

Ironiqueme­nt, Chouinard avait embau- ché comme adjoint le jeune Durocher au début des années 1990 chez les Faucons de Sherbrooke, devenant un mentor pour l’actuel pilote des Foreurs.

« Le but pour moi, c’est de gagner des matchs de hockey. Je suis content, mais je n’ai jamais marqué de buts ni fait d’arrêts. La victoire, c’est mon objectif à chaque partie. J’ai commencé avec Guy [Chouinard], qui a fait 50 buts dans la Ligue nationale. Je regardais les joueurs à ma première année et ils écoutaient ce que Guy disait. Moi, j’ai eu cette crédibilit­é-là en gagnant. Quand je traverse la rue et que les gars [que j’ai coachés] restent du même bord que moi, ça veut dire que j’ai fait ma job », affirmait-il dans les gradins du Centre Air Creebec en matinée, hier.

DU CHEMIN

Gagnant de deux coupes du Président (Victoriavi­lle en 2002 et Val-d’or en 2014), Durocher en a fait du chemin depuis ses débuts, troquant le chapeau d’entraîneur-chef contre celui d’adjoint durant son parcours quand la situation l’imposait.

« Avec mes matchs comme assistant, j’en ai pas mal plus que cela [des victoires], et les victoires, quand tu es assistant, sont aussi importante­s pour un adjoint. D’être adjoint [après avoir été en chef], ça me permettait de rester dans le circuit », a reconnu l’homme de 54 ans.

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