Le Journal de Quebec

Un nouveau souffle pour Olivier Tremblay

L’ancien gardien des Huskies termine cette année son parcours junior avec les 67’s d’ottawa

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Après avoir traîné son baluchon à Rimouski, Victoriavi­lle et Rouyn-noranda, le gardien Olivier Tremblay baigne dans un environnem­ent fort contrastan­t pour son dernier tour de piste dans le hockey junior avec les 67’s d’ottawa.

Quand Gilles Bouchard et les Huskies ont décidé qu’il n’y avait plus de place pour le portier originaire de Canton-tremblay dans la capitale canadienne du cuivre, faisant confiance à Mathieu Boucher, Lane Cormier et Taylor Ford pour occuper les casiers de joueurs de 20 ans, Tremblay s’est retrouvé sans avenue dans la LHJMQ.

C’est là que la longue relation existante entre les Huskies et André Tourigny – il en a été le propriétai­re, l’entraîneur-chef et le directeur général – a joué à l’avantage du gardien orphelin, à quelques semaines du début de la campagne. Tourigny vivait son premier camp d’entraîneme­nt dans la capitale fédérale dans ses fonctions d’entraîneur et de vice-président aux opérations hockey.

« J’ai demandé à Gilles [entraîneur et DG des Huskies] d’appeler André. Gilles est un bon ami d’andré. J’ai dit que je voulais jouer dans L’OHL et que je ne me voyais pas ailleurs. Puis, ils avaient besoin d’un gardien de 20 ans au début. La OHL était ma première option, car je voulais finir mon parcours junior et je crois que c’est la meilleure option pour le développem­ent », a raconté en entretien téléphoniq­ue avec Le Journal celui qui a effectué ses débuts à l’âge de 16 ans chez l’océanic de Rimouski.

CALIBRE DIFFÉRENT

Même si Tremblay n’affiche pas les chiffres les plus éloquents pour la moyenne de buts alloués (3,38) et pour le pourcentag­e d’efficacité (,882) en 21 sorties, il a convaincu Tourigny de mettre fin plus tôt cette semaine au ménage à trois qui perdurait chez ses hommes masqués depuis le début de la saison. Les 67’s arrivent au quatrième rang de la division Est de la Ligue de l’ontario en vertu d’un dossier de 14-15-3.

« Je suis là pour amener de l’expérience dans une équipe jeune. Tout le monde a son rôle et apporte un petit quelque chose qui fait que le succès de l’équipe est là. C’est sûr que le [niveau] est différent. Les gars sont plus gros et sont peut-être plus rapides. Mais je n’enlève rien au hockey junior au Québec », a soutenu Tremblay, qui dit avoir été accueilli à bras ouverts par ses nouveaux coéquipier­s.

Dans une ville où les Sénateurs et la LNH sont maîtres durant l’hiver, Tremblay a été étonné par l’appui des partisans, qui sont en moyenne un peu plus de 4000 à se déplacer aux matchs des 67’s.

« J’avais toujours joué dans de petites villes où les partisans sont attachés à leur club. Le fait de jouer dans une grosse ville, ça me faisait peur, à savoir si les gens connaissai­ent les 67’s, alors qu’ils ont leurs équipes profession­nelles comme les Sénateurs et le Rouge et Noir [LCF]. Finalement, ce sont de très bons partisans ! »

UNE EXPÉRIENCE EN PLEIN AIR

Tremblay et les 67’s s’apprêtent à être les acteurs principaux d’un match à ciel ouvert qu’ils disputeron­t sur le terrain de la Place TD contre leurs voisins des Olympiques de Gatineau, le 17 décembre.

Pour Tremblay, il s’agira d’une deuxième expérience semblable, lui qui avait agi comme auxiliaire lorsque les Tigres s’étaient mesurés aux Cataractes de Shawinigan en janvier 2015, à Saint-tite.

« Ce sera un match avec beaucoup d’émotions. Puis, il paraît que la rivalité Ottawa-gatineau, c’est vraiment quelque chose. Si les gars ont des questions, je vais pouvoir leur répondre. Il y aura beaucoup de distractio­ns autour du match, mais il faudra se présenter avec une certaine stabilité, mentalemen­t, et en profiter », a partagé le Saguenéen.

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PHOTO COURTOISIE, VALERIE WUTTI, OTTAWA 67’S Olivier Tremblay officie pour les 67’s d’ottawa, dans L’OHL, cette saison.

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