Les tournois des recrues ne reviendront pas
VAL-D’OR | Présentés depuis deux ans avant le début des camps d’entraînement à travers la LHJMQ, les tournois des recrues ne seront pas de retour en août prochain.
La décision a été entérinée à l’issue de la plus récente réunion des gouverneurs du circuit Courteau, tenue il y a une dizaine de jours. Les coûts défrayés par les équipes pour participer à ces tournois et le nombre trop élevé de joueurs invités au camp régulier font partie des raisons évoquées pour mettre fin au projet qui s’adressait essentiellement aux patineurs de 16 et 17 ans.
« Ça fait partie des cinq, six raisons. De plus, les joueurs qui ne voulaient pas perdre leur admissibilité pour les collèges américains décidaient de ne pas venir puisqu’on jouait des matchs en partant. Il fallait permettre aux nouveaux joueurs [repêchés] d’évoluer dans les installations de leur organisation avant qu’ils soient coupés », a expliqué le directeur des communications de la LHJMQ, Maxime Blouin.
« On veut que les vétérans côtoient les recrues et qu’il y ait une culture d’organisation qui se crée. Ce qui n’était pas possible au camp des recrues dans sa mouture actuelle. Et l’objectif était d’atteindre envi- ron 35 joueurs au camp, mais il y a des équipes qui arrivaient à 40, voire 45 joueurs. »
Il a été permis d’apprendre que les discussions ayant mené à ce changement de cap ont été vives et que la décision de déplacer l’ouverture des camps pour l’ensemble des joueurs au 15 août n’a pas fait l’unanimité chez les gouverneurs. Il n’est toutefois pas écarté qu’un projet semblable renaisse dans le futur.
COÛTS DE FONCTIONNEMENT
À Chicoutimi, les Saguenéens accueillaient les recrues des Remparts, de l’océanic et du Drakkar sur la base militaire de Bagotville, ce qui diminuait considérablement les coûts de fonctionnement durant la compétition de trois jours. Shawinigan et Sherbrooke (Bishop’s) ont aussi joué les hôtes en août dernier.
« De notre côté, les quatre organisations avaient apprécié la manière dont ça s’était déroulé durant les deux années. On est déçus, mais on n’a pas le choix de se rallier. Il n’y a jamais de formule parfaite, mais on aimait voir nos jeunes d’égal à égal avec des joueurs du même âge », a observé l’entraîneur et directeur-gérant des Sags, Yanick Jean.