Deux ans de prison pour un couple échangiste
Il avait impliqué des fillettes dans ses ébats
Une peine de 42 mois et demi de détention a été imposée par la juge Johanne Roy, hier, à un ancien couple, adepte d’échangisme, qui a poussé l’horreur jusqu’à impliquer deux fillettes dans ses ébats sexuels.
Toutefois, comme la femme de 24 ans et l’homme de 37 ans – qui ne peuvent être nommés pour préserver l’identité des victimes – sont détenus depuis leur arrestation survenue en décembre 2016, le tribunal doit déduire le temps passé sous garde de façon préventive.
À compter de ce jour, l’ancien couple aura donc à purger une peine d’emprisonnement de deux ans pour des gestes commis à l’égard de la fille de l’accusé, âgée de 10 ans au moment des événements, et de la gamine d’un autre couple qui avait alors sept ans.
À l’époque, les coaccusés formaient une famille recomposée et ils pratiquaient l’échangisme.
C’est dans ce cadre qu’au tournant de 2014, ils ont fait la connaissance du « couple maudit » de St-lin-laurentides (condamné à une peine de 11 et 13 ans d’emprisonnement) qui avait des pratiques sexuelles semblables aux leurs.
Lors d’une visite du couple maudit, c’est d’un commun accord que les quatre adultes ont décidé de faire de l’échangisme en faisant « participer » les deux gamines plus âgées.
« Les adultes suggéraient et les enfants exécutaient les demandes qui leur étaient faites », a rappelé la juge Roy dans le cadre de sa sentence.
Pendant que l’homme faisait le guet, la femme, elle, a pris part de façon active aux échanges.
Les adultes se sont dévêtus et les deux femmes ont commencé à faire des attouchements aux fillettes, sous les encouragements des hommes présents.
DÉLINQUANTS SEXUELS À VIE
La femme du couple de St-lin-laurentides a également fait un cunnilingus à l’une des fillettes et les adultes ont demandé à la plus jeune des gamines, soit celle âgée de sept ans, de faire « la même chose » à l’autre enfant.
Au sortir de leur détention, les membres de l’ancien couple devront s’astreindre à une période de probation de trois ans assortie d’un suivi pour la même période.
Ils seront également inscrits au registre des délinquants sexuels, et ce, à perpétuité.