Le Journal de Quebec

Poignardé par son colocatair­e

- CATHERINE BOUCHARD

Suspecté d’avoir poignardé son colocatair­e, Hugues Poulin, un homme de 34 ans de Lévis, a été placé derrière les barreaux.

Très tôt hier matin, ce dernier aurait poignardé un homme de 25 ans qui habitait avec lui.

Pour l’instant, il est détenu pour non-respect d’engagement, mais des accusation­s en lien avec l’événement survenu hier pourraient être portées en début de semaine prochaine.

Pour sa part, la victime a reçu son congé de l’hôpital et les enquêteurs l’ont rencontrée.

Cette dernière est allée se réfugier chez son voisin, qui l’a conduite à l’hôpital, a indiqué Maxime Pelletier, porte-parole au Service de police de la Ville de Lévis (SPVL).

FEUX DE DÉTRESSE

Vers 5 h 05, des patrouille­urs du SPVL ont intercepté un véhicule qui circulait de façon erratique sur la rue Saint-omer. Les feux de détresse étaient allumés. Il s’agissait de la victime et de son voisin.

« La victime saignait abondammen­t. Il a mentionné avoir été poignardé par son colocatair­e, qui habite sur la rue Luc-lacoursièr­e, dans le secteur de Pintendre. Il avait des blessures au ventre, au dos, à l’épaule et à la tête », a précisé M. Pelletier.

Le suspect a été arrêté à son domicile 15 minutes plus tard alors qu’il sortait. Il n’a offert aucune résistance.

Les enquêteurs l’ont rencontré et il a comparu en après-midi au palais de justice de Québec pour non-respect d’engagement. Poulin était également recherché pour liberté illégale. Connu des policiers, il possède une longue feuille de route peu reluisante en matière criminelle.

VOISINAGE SURPRIS

Le voisinage n’était pas au courant de ce qui s’était produit, lorsque questionné par Le Journal. Selon les informatio­ns obtenues, l’occupant du logement vivait seul et il n’y avait pas de colocatair­e connu.

Il y vivait depuis octobre. Selon Nicole Tremblay, une voisine, l’occupant était tranquille et semblait « sympathiqu­e ».

« Il était très gentil. Ça ne fait pas longtemps qu’il habite là. Il est seul, soulignet-elle. Il travaille beaucoup, il part très tôt le matin. Je trouvais qu’il avait l’air sympathiqu­e », termine-t-elle. — Avec la collaborat­ion de

Kathleen Frenette

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