La Québécoise retrouvée dans l’ouest évite la justice
Karine Major ne sera pas accusée de méfait public
La chimiste de Rimouski qui avait disparu de son domicile en mai dernier avant d’être retrouvée en Saskatchewan huit jours plus tard ne sera pas accusée de méfait public.
La disparition de Karine Major avait fait grand bruit partout au Québec. La jeune femme ne s’était pas présentée à son travail le 9 mai. Une bande-vidéo avait été diffusée dans les médias, la montrant inquiète alors qu’elle retirait de l’argent à un guichet automatique. Sa famille avait toujours cru impossible qu’elle soit partie de son propre gré.
ENQUÊTE INUTILE
Après huit jours, Karine Major avait été retrouvée, sans son véhicule, en Saskatchewan. Sur place, elle aurait à ce moment déclaré avoir été enlevée, avant de se raviser. Les policiers l’avaient arrêtée pour méfait public parce qu’une enquête avait été amorcée inutilement. Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) conclut qu’il n’y aura pas d’accusation contre Karine Major.
« Le DPCP a procédé à une enquête complète de l’ensemble de la preuve. Tous les faits ont été examinés, ainsi que la notion de l’intention criminelle », a déclaré hier Me Jean-pascal Boucher, porte-parole du DPCP.
FIN DE L’HISTOIRE
Dans un point de presse qui avait suivi l’événement au printemps dernier, ses proches avaient supplié le DPCP de ne pas déposer d’accusation contre elle. Ils avaient expliqué qu’un événement dans sa vie sociale, qui n’avait rien à voir avec ses parents ni son conjoint, avait mis Karine Major dans un état de « détresse extrême », ce qui l’avait poussée à disparaître pendant quelques jours.