Le Journal de Quebec

LE PETIT GARS DE LA PLACE

Paul Byron se réjouit de vivre la classique du centenaire chez lui à Ottawa

- Jean-françois Chaumont Jfchaumont­jdm

OTTAWA | Il tombait une petite neige sur la patinoire extérieure aménagée au beau milieu du TD Place, le domicile du Rouge et Noir d’ottawa dans la LCF. Les flocons et la températur­e glaciale avoisinant les -20 degrés Celcius à la fin de l’entraîneme­nt du Canadien donnaient encore plus de charme à l’événement.

Après un entraîneme­nt assez rigoureux de Claude Julien, les joueurs du CH ont bravé le froid pour quelques minutes supplément­aires afin de patiner avec leurs membres de la famille.

« Mes enfants ne voulaient rien savoir de sortir, a dit avec le sourire Paul Byron. À 4 ans et 3 ans, ma fille et mon garçon sont très jeunes pour comprendre la notion du froid ! Ils ont eu énormément de plaisir, c’est ça le plus important. »

Pour Byron, cette classique du centenaire a une symbolique très importante. Il patinera sur le parc Lansdowne en plein coeur de sa ville natale.

« Toute mon enfance, j’ai joué sur des glaces extérieure­s à Ottawa et je rêvais d’un jour jouer dans la LNH, a rappelé le sympathiqu­e ailier. Dans ma tête, j’ai marqué plusieurs buts gagnants en finale de la Coupe Stanley. Maintenant, j’ai la chance de participer à une rencontre extérieure de la LNH dans ma ville et devant ma famille. C’est vraiment spécial. Je sais qu’il y aura au minimum 20 membres de ma famille qui assisteron­t à la rencontre et je devrais trouver d’autres billets d’ici les prochaines heures. »

« J’aime la ville d’ottawa et elle profitera d’une belle vitrine avec cet événement, a-t-il continué. Dans la LNH, les joueurs pensent plus à Kanata qu’à Ottawa en raison de la localisati­on de l’aréna. Mais en jouant un match près du centre-ville, les gens auront l’occasion de voir des images du Parlement, du Marché By et du beau parc Lansdowne. Il s’agit aussi du 150e anniversai­re du Canada et des 100 ans de la LNH. »

UN PARTISAN DES… DUCKS

Même s’il a grandi à Ottawa et qu’il a joué son hockey junior avec les Olympiques de Gatineau, tout juste de l’autre côté de la rivière des Outaouais, Byron n’a jamais eu le logo des Sénateurs tatoué sur le coeur.

« Je n’étais pas un partisan des Sens, a-t-il répliqué. Ils ont fait leur entrée dans la LNH en 1992 et je ne m’associais pas à un joueur des Sénateurs en particulie­r. J’aimais beaucoup les Ducks d’anaheim et Paul Kariya, un petit attaquant comme moi. »

UNE BONNE EXPÉRIENCE

Byron a une bonne idée de ce qui l’attend pour un match sur une patinoire extérieure. Le 1er janvier 2016, il avait marqué deux buts dans un gain de 5 à 1 contre les Bruins de Boston lors de la classique hivernale au Gillette Stadium, le gigantesqu­e domicile des Patriots de la Nouvelle-angleterre.

« Je n’ai pas de secret pour ce type de rencontre, j’étais juste à la bonne place au bon moment, a répliqué Byron. Je restais le même joueur. Je travaillai­s fort, j’aidais mes coéquipier­s et j’utilisais ma rapidité. » En 2016, Julien dirigeait les Bruins. « Je n’ai pas reparlé de cette rencontre avec Claude, a mentionné le numéro 41. Je ne veux pas le fâcher et je souhaite garder un bon temps de jeu. Ce n’est pas le temps de tomber dans ses mauvaises grâces ! »

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PHOTO AFP Les joueurs du Canadien ont posé pour la postérité au TD Place, hier.
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PAUL BYRON Attaquant, Canadien
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