80 000 $ pour le Centre de pédiatrie sociale de Lévis
La guignolée du Dr Julien boucle le tiers de son budget
L’appui de la communauté au Centre de pédiatrie sociale de Lévis ne s’est pas démenti lors de la 8e édition de sa guignolée, qui a permis d’amasser 55000 $ dans la seule journée d’hier.
Ce sont 80 000 $ qui ont été récoltés depuis le début de la campagne, le 1er décembre.
Chaque année, cette activité joue un rôle crucial pour l’organisme, le premier centre de pédiatrie à avoir vu le jour dans la région de Québec, en 2010, et qui boucle ainsi environ le tiers de son budget.
JOURNÉE MÉMORABLE
Pour l’occasion, les 300 bénévoles avaient décidé de joindre l’utile à l’agréable. L’événement, qui durait toute la journée, a permis de récolter les dons, mais aussi d’offrir une journée mémorable à sa clientèle.
« Depuis le début, on combine cette journée-là avec une fête pour les enfants. On veut que les bénévoles côtoient nos familles, et vice-versa, alors tout le monde mange à la même place et on se fait un devoir d’offrir un cadeau neuf à chaque enfant pour Noël », a expliqué Maude Julien, directrice du Centre et fille du Dr Gilles Julien, dont la fondation soutient plusieurs organismes du genre partout en province.
DE GRANDS BESOINS
Pour l’infirmière clinicienne, la mission sociale de l’organisme est toujours aussi pertinente alors que ce sont plus de 525 enfants en situation de vulnérabilité qui y reçoivent des soins.
« On parle d’enfants qui vivent plusieurs problématiques, comme de la négligence, de la maltraitance, des abus physiques, sexuels ou autres, ou encore des enfants qui sont en composante de sous-développement », a-t-elle énuméré.
Ce qui n’en fait pas de mauvais parents, a-t-elle pris le soin de préciser. « Il faut comprendre d’où ils arrivent. Souvent, on réalise qu’ils ont eux-mêmes vécu, enfants, dans un contexte de grande vulnérabilité. »
Une clientèle qui, explique-t-elle, peine à se retrouver dans le réseau de la santé traditionnel, « trop complexe ou trop rigide pour eux », dit-elle.