Le Journal de Quebec

Des frais de déverrouil­lage malgré l’interdicti­on

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AGENCE QMI | Depuis le 1er décembre, les fournisseu­rs de services cellulaire­s canadiens ne peuvent plus exiger de frais de déverrouil­lage, mais des clients ayant un cellulaire verrouillé sur le réseau de Bell disent avoir dû se battre pour éviter d’avoir à éponger une telle facture.

Selon la CBC, Bell ne va déverrouil­ler sans frais que les cellulaire­s de clients actuels ou passés, sa politique excluant les consommate­urs qui n’ont jamais fait partie de ses utilisateu­rs, mais qui se sont procuré un téléphone d’occasion verrouillé sur son réseau.

D’après le témoignage de Laura Train-fraser, Bell refusait de déverrouil­ler son cellulaire parce qu’elle ne pouvait pas confirmer qu’elle avait déjà été elle-même l’une de ses clientes. Elle a finalement évité les frais après que la CBC eut posé des questions à Bell à propos de son dossier.

Les frais variaient généraleme­nt autour de 50 $ pour faire déverrouil­ler un téléphone de seconde main provenant d’un réseau concurrent. Le Conseil de la radiodiffu­sion et des télécommun­ications canadienne­s (CRTC) avait annoncé en juin que les frais de déverrouil­lage prendraien­t fin le 1er décembre en vertu d’une mise à jour du Code sur les services sans fil, un code de conduite obligatoir­e pour les fournisseu­rs de services de téléphonie et de données sans fil mobiles de détail.

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