Le Journal de Quebec

Encore bien en vie

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Malgré la blessure du quart-arrière Carson Wentz, les Eagles misent toujours sur une équipe solide à tous points de vue, qui leur permet encore de rêver au Super Bowl.

Évidemment, les chances de soulever le trophée Vince-lombardi pour une première fois s’avéraient nettement plus grandes avec Wentz aux commandes qu’avec Nick Foles. Mais de là à prétendre que la saison magique de 2017 est maintenant terminée, il y a une marge.

Avant de parler du réserviste qui sera le plus scruté sur Terre dans les semaines à venir, attardons-nous aux autres forces en présence chez les Eagles.

Le jeu au sol, formé du comité de Jay Ajayi, Legarrette Blount et Corey Clement, fait des ravages et allégera ainsi le fardeau de Foles. Seuls les Jaguars (149,9) produisent plus de verges au sol par match que les Eagles (143).

Foles mise aussi sur de solides munitions à qui distribuer le ballon en Alshon Jeffery, Nelson Agholor et Zach Ertz, notamment.

Défensivem­ent, les Eagles sont en mesure de pourchasse­r le quart-arrière avec aisance et la tertiaire se débrouille bien. Face à la course, les Eagles sont au sommet, loin devant la compétitio­n avec une moyenne microscopi­que de 71,2 verges au sol accordées par match. L’équipe est aussi troisième au chapitre des revirement­s, un atout majeur.

UNE ÉQUIPE RÉSILIENTE

L’autre facteur qui joue en faveur des Eagles c’est qu’ils ont démontré toute la saison durant qu’ils pouvaient gagner malgré les blessures.

Plusieurs prédisaien­t l’apocalypse quand le bloqueur à gauche étoile Jason Peters est tombé au combat. D’autres pensaient que l’attaque serait plus prévisible sans le joker Darren Sproles.

La défensive n’a pas trop souffert de l’absence prolongée du demi de coin Ronald Darby et du secondeur Jordan Hicks.

Bien entendu, aucun des joueurs mentionnés ne revêt l’importance capitale d’un quart-arrière du calibre de Wentz. Mais le fait est que les Eagles ont su bien s’adapter aux forces en présence, faisant abstractio­n du reste.

PLACE À FOLES

Reste à voir si Nick Foles pourra s’approcher du rendement extraordin­aire qu’il avait affiché en 2013 à son premier séjour avec les Eagles. Sa dernière véritable expérience comme partant avec les Rams en 2015 n’a pas été si concluante, mais cette équipe n’était pas de calibre à l’époque.

À première vue, Foles n’est pas le tireur d’élite averti qu’est Wentz. Il profitera cependant d’une fin de calendrier pas trop exigeante (Giants sur la route, puis Raiders et Cowboys à la maison) pour se refaire la main.

Ses 24 départs en carrière avec les Eagles lui ont certaineme­nt donné la couenne assez dure pour composer avec la marmite bouillante de Philadelph­ie.

Il est loin d’avoir le talent de Wentz et une conquête du Super Bowl devient plus difficile à envisager, certes. Mais pas impossible, non plus.

 ??  ?? Nick Foles reprend les commandes de l’attaque des Eagles. En carrière, il a lancé 56 passes de touchés et 27 intercepti­ons, avec une moyenne de 7,2 verges par passe tentée. PHOTO AFP
Nick Foles reprend les commandes de l’attaque des Eagles. En carrière, il a lancé 56 passes de touchés et 27 intercepti­ons, avec une moyenne de 7,2 verges par passe tentée. PHOTO AFP

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