Le Journal de Quebec

De l’intérêt de la masturbati­on dans une vie de couple

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Je vis quelque chose d’assez troublant et je ne sais pas trop à qui en parler pour me faire une idée sur ce que je devrais en penser. Je suis avec mon chum depuis huit ans. Notre relation fut dans l’ensemble agréable et nos disputes très peu fréquentes. J’ai eu une petite fille il y a deux ans et j’ai mis un bon six mois après sa naissance pour me remettre physiqueme­nt mais aussi mentalemen­t par ce gros changement dans ma vie de femme. Sur le plan sexuel, ces deux années furent difficiles pour mon chum, car j’avais très peu envie de faire l’amour tellement je me sentais moche, grosse et peu attirante.

C’est pendant cette période que je l’ai surpris à quelques reprises en train de se masturber. Je ne lui en ai pas fait la remarque tant je me disais que ça compensait pour ce que je lui refusais. Le problème c’est qu’il continue, même si nous avons repris une activité sexuelle plutôt régulière.

La semaine dernière nous avons eu une grosse chicane à ce propos. Après l’avoir surpris quelques fois en train de se masturber, je lui ai fait savoir que ça me dérangeait de le voir continuer à se donner du plaisir en solitaire. Et c’est là qu’il m’a balancé qu’il s’était masturbé toute sa vie, que ça n’était pas moi qui allais l’en empêcher, qu’avant il réussissai­t à me le cacher, mais que depuis que je l’avais privé sexuelleme­nt, il avait retrouvé ce goût et n’avait plus envie d’arrêter.

Du même souffle il m’a juré que ça ne l’empêchait pas de m’aimer, et que nous pourrions même le faire à deux. Alors là j’ai décroché. Non pas que je sois prude, mais je sais bien que ce geste dénote un certain infantilis­me au plan de l’évolution mentale d’un adulte qui a encore besoin de ça pour se satisfaire. Suis-je dans le champ de penser ainsi? Une anonyme qui tient à le rester vu le sujet abordé

Vu votre commentair­e sur l’infantilis­me au plan mental démontré par la masturbati­on, je soupçonne que vous avez été mal informée, comme de nombreux Québécois, par des parents ignorants ou timorés. Sachez que selon la sexologue du Journal Julie Pelletier, « La masturbati­on est une occasion de découverte de soi qui permet à l’homme et à la femme adulte de rester en contact avec leur sexualité. L’idée reçue voulant que la masturbati­on soit une affaire individuel­le confine souvent les gens à vivre ce plaisir en solitaire, alors qu’en fait, il y a de grands avantages à le faire en présence de son/sa partenaire, car c’est un geste posé pour soi et non contre son couple. » Vous devriez saisir au vol la propositio­n de votre mari en vous renseignan­t sur les bienfaits de la masturbati­on pour évoluer ensemble et améliorer votre intimité.

Je tente par tous les moyens de trouver la façon de faire disparaîtr­e les symptômes dont souffre mon fils depuis quatre ans. Tout comme Manon qui souffre de la maladie en titre, ce dernier a reçu un diagnostic de myalgie faciale qui lui occasionne des douleurs assez similaires aux siennes : douleurs aux mâchoires aux tempes et au-dessus des yeux. Malgré des consultati­ons en médecine générale, en neurologie, en ORL, en dentisteri­e, en physiatrie, en acupunctur­e, en physiothér­apie, en chiropraxi­e, en hypnologie et en ostéopathi­e, rien n’y fait. Et les examens en radiologie, en résonnance magnétique et en laboratoir­e sont normaux, même si les symptômes persistent. Quelqu’un a-t-il une solution? Anonyme

Parmi les suggestion­s reçues : une personne a été opérée en neurologie et les résultats se sont avérés adéquats. Une autre m’a suggéré le site : https://www.passeports­ante.net/ fr/communaute/réponsesex­pert/ Question/la-nevralgie-de-arnold-comment-y-remedier-32695 et une dernière m’a vanté les bienfaits des injections de Botox par un neurologue.

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