Le Journal de Quebec

Ça roule dans certains secteurs

- JULIEN CABANA julien.cabana@quebecorme­dia.com

La première tempête de la saison, suivie d’une vague de froid, a permis à plusieurs clubs de motoneige d’ouvrir des sentiers un peu partout au Québec. Finalement, les motoneigis­tes pourront profiter des vacances des Fêtes pour pratiquer leur loisir favori.

Un peu partout, dans les régions montagneus­es, le travail des bénévoles permet d’offrir des conditions de sentiers acceptable­s en ce début de saison. Que ce soit au Bas-saint-Laurent, au Saguenay–lac-saint-jean, dans les régions de Portneuf et de Charlevoix, sur la Côte-nord, dans Lanaudière, en Mauricie et même au Centre-du-québec, partout où vous pouvez trouver un territoire en altitude, il est possible de circuler en motoneige. Il ne faut surtout pas vous fier à ce que vous voyez autour de vous, dans les basses terres du Saint-Laurent, où il manque de neige.

Avec un peu de bonne volonté et une remorque, si vous vous décidez à vous rendre jusqu’à un point de départ connu de n’importe quelle région, il vous sera possible de rouler.

Il ne faut pas oublier toutefois que nous vivons présenteme­nt des conditions de début de saison. Les sentiers ne sont pas nécessaire­ment en excellent état, ce qui implique que vous devez toujours circuler très prudemment. Plusieurs clubs n’ont pas encore eu le temps d’installer toute leur signalisat­ion. Il se peut fort bien que de la machinerie se trouve encore dans certains sentiers pour finaliser les travaux d’aménagemen­t avant de lancer officielle­ment la saison.

FAIRE PREUVE DE JUGEMENT

Malheureus­ement, la saison ne fait que commencer et déjà, un décès a eu lieu.

La neige, comme je l’ai souvent écrit, a ce pouvoir de cacher les pièges qui peuvent se trouver sur votre passage lors de vos premières sorties. Elle peut même cacher un trou dans la glace ou une glace plus mince, rendant encore plus dangereuse une balade. C’est là que le jugement de la personne qui est aux commandes de la motoneige fait toute la différence. Il faut une certaine période de temps et un froid de plusieurs jours avant que la glace ne soit assez solide à la surface d’un cours d’eau pour supporter le poids d’une motoneige et de son passager. Si la glace n’est pas assez épaisse et qu’il neige, cette dernière deviendra alors un isolant, empêchant la glace d’épaissir.

La meilleure attitude à adopter, c’est d’attendre que les bénévoles des clubs donnent leur autorisati­on pour que les motoneiges puissent circuler sur un plan d’eau. Ils ont la formation et les outils nécessaire­s pour prendre une décision sécuritair­e. Pour les gens qui font du hors-piste, une vérificati­on à pied pourrait aider à savoir si la glace est assez solide. Mais, autant que possible, il est préférable d’éviter de circuler sur un cours d’eau tout simplement.

Graduellem­ent, les sentiers vont ouvrir un peu partout. Pour connaître rapidement lesquels sont ouverts et s’ils ont été surfacés, la meilleure chose à faire est de vous rendre sur le site www.fcmq.qc.ca pour y découvrir les conditions de sentiers et les mouvements des surfaceuse­s partout au Québec.

 ?? PHOTO JULIEN CABANA ?? La ministre déléguée aux Transports, Mme Véronyque Tremblay (sur la motoneige), ici accompagné­e de la ministre responsabl­e de la région des Laurentide­s, Mme Christine St-pierre, a confirmé lundi dernier l’aide de 3 M$ pour le sentier de contournem­ent...
PHOTO JULIEN CABANA La ministre déléguée aux Transports, Mme Véronyque Tremblay (sur la motoneige), ici accompagné­e de la ministre responsabl­e de la région des Laurentide­s, Mme Christine St-pierre, a confirmé lundi dernier l’aide de 3 M$ pour le sentier de contournem­ent...
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