Le Journal de Quebec

Ma personnali­té de l’année 2017

- RICHARD MARTINEAU richard.martineau@quebecorme­dia.com

Dans une entrevue qu’il a récemment accordée au réseau CTV, Justin Trudeau a affirmé que les djihadiste­s de retour au pays pouvaient s’avérer une force pour la communauté.

« Nous savons qu’en fait, quelqu’un qui s’est engagé dans cette idéologie haineuse et s’en est détourné peut être une voix extraordin­airement puissante pour prévenir la radicalisa­tion chez les génération­s futures et les jeunes dans la communauté », a lancé notre premier ministre.

Personne n’incarne aussi bien notre époque…

BIENVENUE AUX DJIHADISTE­S !

Vous avez bien lu… Alors que la plupart des pays occidentau­x songent à prendre les grands moyens pour se protéger des islamistes qui sont allés combattre aux côtés de l’état islamique, Justin Kumbaya, lui, se réjouit de voir ces radicaux revenir au pays ! Pour lui, c’est une bonne nouvelle ! Ça va rendre le Canada plus sécuritair­e !

Il fut un temps où je trouvais Justin Trudeau amusant. Superficie­l, vide, narcissiqu­e, certes, mais diablement divertissa­nt, comme Kim Kardashian ou les hillbillie­s de Duck Dynasty.

Je commence à le trouver dangereux…

Rendu là, ce n’est plus de la naïveté. C’est de l’aveuglemen­t.

Il y a une limite à vivre au royaume des licornes...

On peut penser ce qu’on veut de Pierre Elliott Trudeau, mais au moins, l’homme avait une certaine envergure intellectu­elle.

Il pouvait défendre ses positions, il a fondé la Ligue des droits de l’homme, il collaborai­t à Cité Libre, il a enseigné le droit constituti­onnel.

Alors que Justin, lui, n’a aucune idée. Que des sentiments, des émotions.

Pour Trudeau père, le multicultu­ralisme était une idéologie, un système de pensée, un ensemble d’idées, une doctrine – bref, une philosophi­e.

Pour Trudeau fils, c’est une sensibilit­é.

L’HOMME QUI PLEURE

Si j’avais à désigner une personnali­té de l’année, je choisirais sans hésiter Justin Trudeau.

Pour moi, c’est la personne qui incarne le mieux notre époque.

Naïf, candide, hypersensi­ble, politiquem­ent correct jusqu’à l’absurde, gnangnan, confondant « empathie » et « mollesse », « fermeté » et « fermeture », capable d’exprimer toute la gamme des émotions, mais incapable d’exprimer la moindre idée, croyant qu’il suffit de verser des larmes pour corriger une injustice ou de compatir publiqueme­nt avec des victimes pour améliorer leur sort…

Il fut un temps où, pour diriger un pays, il fallait avoir une tête sur les épaules. Justin a prouvé qu’il suffit d’avoir le coeur sur la main et la compassion en boutonnièr­e…

Le leader n’est plus celui qui mène le peuple, qui l’inspire, qui le guide, qui l’élève, qui lui donne force et courage et qui lui parle dans le blanc des yeux.

C’est celui qui exprime les émotions ressenties par le peuple.

Une centaine de personnes périssent dans un attentat terroriste ? Justin ne pointe aucune idéologie du doigt. Il se contente de pleurer. On imagine mal Churchill se comporter de la sorte lorsque l’allemagne bombardait Londres…

COOL, MAN !

Que voulez-vous, on a les politicien­s qu’on mérite.

Et, à regarder comment nous nous comportons tous, nous méritons pleinement Justin Trudeau.

Pensez-y : la seule grande idée qu’il a eue depuis son élection, c’est de légaliser le pot. C’est tout. Idée cool d’un leader cool pour une époque cool.

Des djihadiste­s veulent revenir au pays ? Respire par le nez pis tire une poffe !

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