L’île d’anticosti en lice pour une reconnaissance
Un pas de plus vient d’être franchi vers l’ajout de l’île d’anticosti au patrimoine mondial de L’UNESCO. Le majestueux territoire, un paradis de chasse et de pêche de 8000 km carrés, est désormais inscrit sur la Liste indicative des sites du patrimoine mondial du Canada.
C’est la ministre responsable de Parcs Canada, Catherine Mckenna, qui en a fait l’annonce hier matin.
Bien que la municipalité soit maintenant candidate à une reconnaissance au patrimoine de L’UNESCO, elle devra franchir plusieurs autres étapes avant d’obtenir ce titre prestigieux.
EXIGENCES TECHNIQUES
Un imposant dossier doit être assemblé pour satisfaire aux exigences techniques de L’UNESCO. Cette procédure peut prendre plusieurs années.
Le maire de l’île d’anticosti est extrêmement heureux de l’annonce du fédéral et souhaite que le dossier chemine rapidement.
« Nous, on a la prétention d’être capable de le faire en deux ans. On a énormément de gens qui nous entourent dans ce dossier-là, dont des experts mondiaux. On se met à la tâche dès janvier », a indiqué John Pineault.
Si l’île est connue pour sa nature luxuriante, ce n’est pas principalement pour cette raison que le Canada l’a choisie.
L’île a une valeur paléontologique exceptionnelle. Les fossiles qu’on y retrouve, témoins du premier épisode d’extinction massive sur la planète, attirent des spécialistes du monde entier depuis des dizaines d’années.