Un « triste accident à la suite d’une blague », selon un proche
Tristesse et incompréhension secouaient, hier, l’école primaire d’un jeune garçon de 11 ans décédé tragiquement à la suite d’un geste volontaire, selon l’enquête policière. Des proches de l’enfant évoquent plutôt un malheureux accident.
À l’école de la Passerelle, du secteur Lac-saint-charles, une cellule de gestion de crise a été déployée dès mardi, au lendemain du décès.
« Dès que nous avons été informés du décès de l’un de nos élèves, une structure a été mise en place avec la direction générale », mentionne Martine Chouinard, secrétaire générale à la Commission scolaire des Premières-seigneuries.
Une attention particulière a été accordée aux élèves des niveaux de 3e à 6e année. « Les enfants ont pu s’exprimer, ils ont pu parler avec nos intervenants et, en fin de journée, les parents de la classe concernée ont été rencontrés », poursuit Mme Chouinard.
« On accueille ça lourdement. Entre parents, on en a discuté un peu. À cet âge-là, c’est spécial un peu », a reconnu Julie Ratté, une mère de famille rencontrée près de l’école.
DES PRÉCISIONS
Les policiers ont confirmé la thèse du geste volontaire, mais certaines précisions ont également été apportées.
« Il y aurait eu des rumeurs qui circulaient à l’effet que c’était peut-être un accident. De notre côté, le geste volontaire nous permet d’écarter la thèse criminelle. Par contre, avec ce geste volontaire, était-ce l’intention du jeune garçon de mourir ? Ça, on ne le sait pas. Ce sera à déterminer et le coroner est en train de faire une expertise pour déterminer les causes exactes du décès », indique Mélissa Cliche, porte-parole du SPVQ.
BLAGUE DE « MAUVAIS GOÛT »
Un proche du jeune a voulu rectifier les faits hier. « Il s’agirait d’un triste accident à la suite d’une blague de très très mauvais goût à la suite d’un conflit. Au grand jamais je vais croire que c’est un geste volontaire », s’est contenté de dire ce membre de la famille.
D’autres proches du garçon ont indiqué sur les réseaux sociaux que la thèse du suicide avait pris des proportions trop importantes.