Le Journal de Quebec

Les échos de Bergie

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Québec et Stastny

Mardi matin, Le Journal vous demandait de voter pour votre joueur des Nordiques préféré, celui qui mériterait d’être immortalis­é devant le Centre Vidéotron, entre Peter Stastny, Michel Goulet, Joe Sakic, Alain Côté et Dale Hunter. Je dois reconnaîtr­e qu’en voyant la une, j’ai eu un petit frisson. J’ai eu la chance de diriger ces cinq grands joueurs et ils ont tous marqué à leur façon ma carrière d’entraîneur. Les gens auront à voter, et ça me rend extrêmemen­t fier. Ça me fait revivre des souvenirs extraordin­aires. À l’heure actuelle, la tendance semble être en faveur de Peter et ça ne me surprend pas. Il a choisi Québec et y a élu domicile pendant son passage ici. En un an, il pouvait s’exprimer en français. Il a été le coeur et l’âme de l’équipe pendant plusieurs années.

Hunter et Goulet

De son côté, Michel Goulet a été un marqueur extraordin­aire. C’était le genre de joueur qui payait le prix pour marquer. Quand il arrivait autour du filet, on avait l’impression qu’il était une bête qui attendait sa proie ! Disons qu’il en a mangé des coups de bâton dans sa carrière, Gou ! C’était un vrai dur. Quant à Dale Hunter, c’est un joueur que j’ai tellement aimé. Je l’ai vu jouer blessé, notamment avec une main fracturée. Il jouait dans toutes les phases du jeu et était tellement apprécié de ses coéquipier­s. Je me souviens lors de certains matchs à Buffalo, Philadelph­ie ou Boston que sa tête était littéralem­ent mise à prix. Avant ces rencontres, les Basil Mcrae et Gord Donnelly venaient me voir et m’assuraient que rien ne lui arriverait.

Sakic et Côté

Les gens se souviennen­t davantage de Joe Sakic pour ses prouesses avec l’avalanche que pour son court séjour à Québec. Dans la seule saison que je l’ai dirigé, l’équipe n’allait nulle part. Je l’avais rencontré dans mon bureau et lui avais dit que notre objectif était de lui permettre d’aller chercher 100 points et il l’avait fait. Puis, finalement, Alain Côté. Évidemment, il sera toujours reconnu pour son but refusé, mais Alain était bien plus que ça. Il a été un coéquipier en or, et plus important encore, un homme en or. Le genre de personne que tout le monde voulait côtoyer.

Sur ce, joyeuses Fêtes à tous !

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