Le Journal de Quebec

LOUISE DESCHÂTELE­TS

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Pour aider sans nuire

J’ai beaucoup hésité avant de vous écrire, car je sais qu’il vaut toujours mieux attendre que les gens réclament votre aide pour que celle-ci soit vraiment efficace pour eux. Et je m’explique. En octobre dernier, une femme qui était atteinte de la névralgie de Arnold vous écrivait pour vous dire qu’elle avait utilisé toutes les ressources à sa portée pour se soulager, mais que rien n’avait donné de résultat. Je ne pouvais m’abstenir de lui répondre qu’il existe d’autres alternativ­es que la médecine traditionn­elle pour la soulager. Mais en même temps je sais pertinemme­nt que certains pensent que ce que je m’apprête à vous proposer est du charlatani­sme.

Je suis intervenan­te psychosoci­ale dans un CLSC depuis 1998 après avoir travaillé à la DPJ et en service outremer. Formée en psychothér­apie je pratique depuis l’an 2000. Par la suite et puisque je suis tombée dedans comme Obélix, je fus attirée par les pratiques alternativ­es avec lesquelles j’obtiens des résultats surprenant­s et de plus en plus positifs. Même mes collègues psychologu­es et travailleu­rs sociaux souhaitent que je les forme pour les aider à intervenir de façon différente. Comme mes méthodes donnent des résultats plus rapides, même ma patronne s’y intéresse.

Comme je fus personnell­ement atteinte d’un cancer colorectal, que je fus opérée avec succès, que dans ma guérison les approches alternativ­es ont fonctionné et que je suis en super forme, j’ose partager mes sources avec vous. Bien sûr, cette démarche suppose qu’on soit ouvert d’esprit. Mais je veux juste que les gens sachent que ces trois méthodes apportent la paix du coeur et de l’esprit.

La première : Biologie totale des êtres vivants avec le Dr Claude Sabbah ou la médecine nouvelle du Dr Hammer, malgré qu’en 2008, l’émission Enquête de Radio-canada avait détruit cette approche. Mais comme il existe des charlatans partout! La deuxième, c’est l’hypnose holistique. Et la troisième, c’est la PNL. Je vous écris tout ça avec retenue, en tenant compte des charlatans possibles, et en espérant que ça puisse servir à certains de vos lecteurs. Anonyme

Vous parlez à une convaincue de la pertinence des méthodes alternativ­es dans un processus de soins, même si j’accorde toute ma confiance à la médecine traditionn­elle. Je pense que lors- qu’on est malade, on doit évaluer toutes les avenues possibles de guérison et mettre en branle les processus pouvant servir à nous apaiser. Cela dit, en tenant compte que toute méthode qui se présente comme la seule et unique à adopter, doit être remise en question.

De la légalisati­on du cannabis

Selon moi, l’insoucianc­e ne fait pas bon ménage dans un monde (une société) où il y a un manque flagrant de sens des responsabi­lités envers les drogues que l’on dit « douces » comme le cannabis entre autres. Mais dans les faits, ces produits ne servent qu’à geler la bine de leurs utilisateu­rs et faire en sorte qu’ils oublient la réalité.

Entre vous et moi, que le Premier Ministre Justin Trudeau se soit gelé la bine jadis avec ça, n’est pas une raison valable pour en rendre la consommati­on acceptable. Dans le fond, tous les gouverneme­nts, de quelque allégeance qu’ils soient, n’ont qu’une seule raison pour en légaliser la consommati­on : s’en mettre plein les poches! Gilles Godin

Je ne partage pas votre opinion, même si je reconnais que dans l’esprit de plusieurs, ce que vous affirmez représente la réalité. Savez-vous qu’en 2002, un Comité du Sénat présidé par Pierre-paul Nolin recommanda­it déjà la légalisati­on de cette substance? D’une part parce que ça va permettre de contrôler la quantité de THC (élément actif) de la substance, et d’autre part parce que les taxes qui y seront appliquées vont servir à assurer le déploiemen­t ainsi que l’efficacité des mesures de prévention­s. Préférez-vous qu’on continue à laisser le marché illégal détruire les neurones de nos jeunes plutôt que d’encadrer une consommati­on déjà présente?

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