Le Journal de Quebec

Une équipe à l’avant-garde

L’innovation et la créativité sont dans L’ADN des représenta­nts publicitai­res du Journal depuis le début

- DOMINIQUE LELIÈVRE

De la dactylo au numérique, le métier de représenta­nt publicitai­re a bien changé depuis le premier exemplaire du Journal, il y a 50 ans. Ça tombe bien : l’équipe des ventes carbure depuis toujours aux nouveaux défis.

C’est en effet à la machine à écrire qu’on réalise les premières publicités. Tout se fait « à la mitaine », et le plus souvent, à l’interne. Malgré ces limitation­s techniques, l’équipe des ventes se démarque par sa créativité et sa forte présence sur le terrain.

« On était une équipe très agressive. On était sur le terrain à temps plein et on ne laissait de place à personne », se rappelle Lyne Pelletier, qui a fait carrière pendant 37 ans au Journal.

Il faut rencontrer les clients plusieurs fois, en personne, pour recueillir les idées, faire approuver les esquisses et percevoir les chèques. « Il fallait les voir régulièrem­ent, car l’ordinateur n’existait pas. Alors pour toutes les épreuves, on allait voir les clients. La relation était très différente », se souvient Mme Pelletier.

Un travail exigeant, qui déborde souvent des heures de bureau. « J’ai vu des représenta­nts finir à minuit le soir pour préparer leurs annonces », explique un autre retraité, Guy Bergevin.

Il faut dire que, dans l’immobilier ou le commerce, la tâche est parfois titanesque. « [Les annonceurs] mettaient 90, 100 items par page. C’était tout collé sur un petit morceau de papier », souligne son collègue Pierre Robitaille.

LA TECHNOLOGI­E DÉBARQUE

L’arrivée de l’ordinateur et des moyens de communicat­ion modernes met fin à ces méthodes rudimentai­res et entraîne un gain de temps considérab­le. « Aujourd’hui, tu pèses sur le piton, et l’annonce arrive ! », illustre Pierre Gagnon.

« On perdait moins de temps et on vendait plus », résume M. Bergevin. Sauf que les nouvelles technologi­es complexifi­ent à leur tour le travail des représenta­nts, qui ont dû se familiaris­er avec la publicité en ligne et faire face à l’immense concurrenc­e qui émane du web.

« C’est comme une jungle. Si tu veux survivre, il faut que tu t’adaptes et il faut aimer apprendre, parce que c’est sûr qu’il y a des affaires qui sont complèteme­nt nouvelles pour nous », explique Michel Forgues, toujours en poste, 32 ans après son arrivée.

Les lancements d’un nouveau site web, en 2014, et de l’applicatio­n J5 offrent de nouvelles possibilit­és aux lecteurs et permettent à l’équipe des ventes de tirer son épingle du jeu dans ce nouvel environnem­ent.

« C’est ce qui est plaisant dans notre travail. Ce n’est pas monotone, il y a toujours une évolution au niveau des ventes », mentionne M. Forgues. Le Journal de Québec offre maintenant une multitude de produits à ses annonceurs sur ses plateforme­s numériques.

UN TRAVAIL ESSENTIEL

Au fil des ans, le nombre de représenta­nts qui composent le départemen­t des ventes s’est maintenu à plus d’une dizaine. Ils sont aujourd’hui 14 à faire ce travail essentiel à la vitalité du quotidien, dont plusieurs « milléniaux » qui contribuen­t à l’évolution des pratiques, souligne M. Forgues.

 ?? PHOTO STEVENS LEBLANC ?? Michel Forgues, représenta­nt publicitai­re pour Le Journal (à gauche), et ses anciens collègues ont vu leur métier se transforme­r plusieurs fois au fil des années. De gauche à droite, après M. Forgues : Jeannot Bergeron, Pierre Robitaille, Guy Bergevin,...
PHOTO STEVENS LEBLANC Michel Forgues, représenta­nt publicitai­re pour Le Journal (à gauche), et ses anciens collègues ont vu leur métier se transforme­r plusieurs fois au fil des années. De gauche à droite, après M. Forgues : Jeannot Bergeron, Pierre Robitaille, Guy Bergevin,...

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