Le Journal de Quebec

Deux ans de prison pour avoir volé deux remorques

L’accusé avait « des difficulté­s financière­s »

- KATHLEEN FRENETTE

Un voleur multirécid­iviste qui s’était tenu à carreau au cours des dernières années s’est repris « de belle façon » en dérobant, à Noël, deux remorques bi-train remplies de bois, qu’il a « croisées sur son chemin ».

La dernière sentence octroyée à Michel Beaulieu l’a été en 2008 où, pour une vingtaine de chefs d’accusation, dont un vol de voiture de police, il avait écopé d’une peine de six ans de pénitencie­r.

« FACILEMENT ACCESSIBLE­S »

Libéré après avoir purgé sa peine, l’homme de 50 ans s’était tenu tranquille, mais, un peu avant Noël, alors qu’il voyageait pour rendre visite à de la parenté qui demeure à Rivière-du-loup, l’homme a « constaté la présence de remorques facilement accessible­s » aux dires de son avocat, Me Jean-roch Parent.

« Mon client avait des problèmes financiers, alors comme l’occasion fait le larron, il a commis cette infraction », a-t-il ajouté.

Le 26 décembre au matin, le propriétai­re de l’entreprise volée, qui se trouve dans Kamouraska, a porté plainte à la police et, la même journée, l’une des remorques a été retrouvée à Stoneham, alors qu’une autre se trouvait dans un stationnem­ent.

C’est le propriétai­re du stationnem­ent, situé dans la région de Québec, qui a avisé les policiers lorsqu’il a vu un tracteur rouge s’approcher de la remorque.

DÉCLARATIO­N INCRIMINAN­TE

Mis à l’arrêt, Beaulieu a immédiatem­ent fait une déclaratio­n incriminan­te aux policiers en expliquant qu’il voulait revendre le bois volé, évalué à 70 000 $, pour régler des problèmes financiers.

« Quant aux remorques, leur valeur s’élève à 90 000 $, ce qui totalise un montant de 160 000 $ avec le bois », a précisé la procureure aux poursuites criminelle­s et pénales, Me Lucie Tritz.

Comme Beaulieu a de multiples antécédent­s en semblable matière, ce qui lui a valu, par le passé, des peines d’emprisonne­ment sévères, les avocats ont suggéré de façon commune que l’homme soit condamné à une peine de deux ans de pénitencie­r, ce que le juge Christian Boulet a entériné.

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