Tout va bien !
Chaque jour, les mauvaises nouvelles défrayent la chronique. Il faut dire que les avions qui s’écrasent fascinent davantage que ceux qui atterrissent à l’heure.
Mais au fil des accidents tragiques, des attentats terroristes, de la menace nucléaire, des famines et des guerres, des surdoses d’opioïdes, de l’inexpérience du gouvernement fédéral et des frasques de Justin Trudeau, on pourrait croire que le monde est en constante régression et que l’avenir est sombre.
EXTRAORDINAIRE
Pourtant, en dépit des problèmes qui nous affligent et des menaces qui nous guettent, il s’avère que notre époque est certainement la plus extraordinaire de l’histoire de l’humanité.
Au début du 19e siècle, environ 85 % de la population mondiale vivait dans l’extrême pauvreté. Selon la Banque mondiale, qui a fixé un nouveau revenu de 1,90 $ par jour pour définir l’extrême pauvreté, c’est moins de 10 % de la population mondiale qui figure aujourd’hui dans cette triste catégorie. Statistiquement, la pauvreté a davantage reculé depuis 50 ans qu’au cours des 5 siècles précédents.
En 1900, la très grande majorité de la population était analphabète. Mais des progrès spectaculaires ont été réalisés. Aujourd’hui, seuls quelques pays d’afrique subsaharienne affichent un taux d’analphabétisme supérieur à 50 %. Partout en Amérique latine et dans une grande partie de l’asie, ce taux est maintenant inférieur à 10 %.
PROGRÈS
Quant à l’indice de développement humain, qui synthétise l’espérance de vie, le nombre d’années d’études et le revenu national brut par habitant, il s’est amélioré pour tous les pays depuis trois décennies. Idem pour la situation des femmes dans le monde.
Certes, il reste encore des progrès à faire. Mais rien ne justifie les discours catastrophistes dont on nous rebat les oreilles à longueur d’année. Au contraire, nous pouvons accueillir 2018 avec optimisme, enthousiasme et espoir. De manière tendancielle, l’état du monde s’améliore. Et le meilleur reste à venir !