Le Journal de Quebec

En quête d’une revanche

- KEVIN DUBÉ

BUFFALO | La défaite crèvecoeur subie par le Canada en finale face aux États-unis à Montréal l’an dernier a évidemment été abordée hier. C’était inévitable.

C’est une autre édition, avec des équipes différente­s. Par contre, les quelques joueurs qui étaient présents l’an dernier n’ont pas oublié le sentiment de vide qu’ils ont éprouvé après que Tyler Parsons ait stoppé Nicolas Roy en tirs de barrage.

« Ç’a pris du temps à s’en remettre et je ne crois pas que personne n’en soit complèteme­nt remis encore, a reconnu le défenseur Jake Bean. C’est toujours dans nos pensées et je sais que les gars sont très excités d’avoir une autre chance d’affronter les États-unis. »

De son côté, Victor Mete n’était pas avec l’équipe l’an dernier. Toutefois, il se souvient avoir regardé avec ses coéquipier­s des Knights de London la finale mettant en vedette leur coéquipier Parsons. Tout ça chez Max Jones qui, ironiqueme­nt, joue cette année pour les États-unis !

« Peu importe le niveau, c’est une rivalité folle entre les deux pays. Le Canada veut battre les États-unis à tout prix, et vice versa. C’est très certaineme­nt la plus grosse rivalité dans le hockey. On sait à quoi s’attendre, car ils forment une équipe redoutable. On doit être préparés. »

LE MOMENT PRÉSENT

De son côté, l’entraîneur Dominique Ducharme s’est fait moins nostalgiqu­e. Pour lui, il est inutile de ruminer sur des événements qui sont survenus il y a un an.

« L’an dernier, c’est un match nul qui s’est terminé en fusillade. Ce n’est pas comme si c’était une situation où ils nous avaient humiliés 9-1. Des deux côtés, on sait que c’était un bon match, un match extraordin­aire à regarder pour les spectateur­s. Les États-unis sont toujours nos rivaux, on sait que ce sera un match serré et on est prêts à ça. »

Pour son homologue américain, Bob Motzko, nul besoin de revenir sur les événements du passé pour trouver la motivation.

« Il y a certains matchs lors desquels tu n’as pas besoin de dire un mot aux joueurs, car ils sont prêts. C’est un de ces matchs. Tu entres dans le vestiaire et il y a une atmosphère différente, de l’engouement. C’est ce qui rend les rivalités si excitantes. »

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