10 secrets de tournage
Jour après jour, des centaines d’artisans mettent la main à la pâte pour créer des productions de qualité comme Les pays d’en haut. Voici 10 révélations à propos du tournage de la troisième saison qui risquent de vous étonner !
FICTION OU RÉALITÉ ? Les pièces à l’intérieur de l’hôtel, de la maison de Séraphin et de celle du père Laloge sont des décors montés dans des studios à Montréal, tandis que leurs façades sont représentées par des bâtiments de l’ancien village Canadiana, à Rawdon.
UN NOUVEAU HOBBY Quand Alexis a acheté la forge, son interprète, Maxime Le Flaguais, a dû suivre une formation avec un forgeron. Cela a éveillé une passion en lui. « Je continue à forger dans mes temps libres. Je fais plein d’affaires : des pics à feu, des haches... Ça me permet d’être dans le moment présent et de fabriquer des choses qui vont peut-être durer toute ma vie. »
UN RÔLE EN OR ! Antoine Bertrand est fou de son personnage du curé Labelle. « Je suis aussi amoureux de ses qualités que de ses défauts. J’essaie parfois de lui trouver des travers. Par exemple, il fait preuve d’un peu de vanité. Après tout, personne n’est imperméable au pouvoir. »
SOUS LE BISTOURI Afin de mieux comprendre les pratiques médicinales du Dr Marignon, Roger Léger a visionné des documentaires sur la médecine d’antan. « Dans la troisième saison, j’aurai une grosse opération à faire. Quand j’ai lu le texte, ça m’a étonné d’apprendre que les médecins faisaient ce genre d’interventions à l’époque. Surtout qu’ils ne pouvaient pas toujours anesthésier leurs patients, alors ils les saoulaient, tout simplement ! »
HABITUDES LANGAGIÈRES Sonia Vachon a donné à sa Victorine une élocution saccadée, et elle admet que c’est parfois un défi pour elle de conserver cette façon de parler quand son personnage vit des émotions complexes. « Victorine a tendance à précipiter ses mots et à découper ses phrases. Quand elle est souriante et enjouée, ça va, mais lorsqu’elle éprouve de la colère ou de la frustration, c’est un défi de garder ses habitudes langagières ! »
MÉTAMORPHOSE Brigitte Lafleur fera son arrivée dans la série dans la peau de Georgiana. Puisque, dans l’histoire originale, cette femme de Montréal n’était pas un canon de beauté, la production a décidé d’enlaidir l’actrice avec de fausses verrues. « C’est un détail qui sert le personnage, puisque Georgiana est une femme plutôt anxieuse par rapport à son mari, qu’elle ne veut pas perdre. Elle s’habille bien et a de belles coiffures, mais elle sait qu’elle a cette particularité au visage et qu’elle ne peut rien y faire. Car, à cette époque, on ne pouvait pas se faire enlever une verrue comme aujourd’hui ! », précise la comédienne.
APPARITION SURPRISE Question de faire un petit clin d’oeil au passé, Denise Filiatrault, qui interprétait Délima dans la série originale, fera une brève apparition dans un épisode de la série, cet hiver. Elle jouera Stéphanie, une tante de Séraphin et de Délima, qui a un gros penchant pour sa nièce et qui exècre son neveu.
ÉQUITATION 101 Vincent Leclerc monte toujours le même cheval quand il enfile son costume de Séraphin. « Nous avons tous un cheval attitré. Moi, c’est Shamrock. C’est un étalon très prime et très fier, mais il répond magnifiquement bien quand on sait comment lui parler. Après trois saisons, ça va beaucoup mieux : je n’ai plus peur. »
UN DRÔLE DE DUO Alexandre Landry débarque dans la série sous les traits de Todore Bouchonneau. « Il vient de la ville et est en couple avec Georgiana. C’est un homme assez courailleux, qui boit beaucoup. Il y a une certaine tension entre sa femme et lui, parce qu’ils ont une bonne différence d’âge. Georgiana parvient à retenir son mari surtout parce qu’elle a de l’argent. Leur rapport de séduction est donc assez étrange. »
DENTS BLANCHES DE L’ÉPOQUE Saviez-vous que, contrairement à plusieurs autres comédiens de la série, on ne jaunit pas les dents de Sarah-jeanne Labrosse et de Maxime Le Flaguais avec du maquillage, et ce, afin de rendre leurs baisers plus romantiques? D’autres personnages plus éduqués que la moyenne des villageois de Sainte-adèle ont aussi les dents blanches. C’est le cas de Délima, du curé Labelle, de Victorine et d’honoré Mercier.