Le Journal de Quebec

Indiscipli­ne coûteuse

- KEVIN DUBÉ

Dominique Ducharme avait une réponse bien précise pour expliquer le fait que son équipe a bousillé une avance de deux buts en troisième période pour finalement s’incliner face aux États-unis. Et ce n’était pas la neige ou le froid.

Ducharme n’a clairement pas aimé la pénalité qu’a prise Maxime Comtois en troisième période qui a permis aux Américains d’entamer leur remontée. Sans le nommer directemen­t, l’entraîneur a été clair dans ses propos d’aprèsmatch : il ne tolérera pas ce genre d’indiscipli­ne pour le reste de la compétitio­n.

Comtois l’a d’ailleurs appris à ses dépens puisqu’il n’a effectué aucune présence sur la patinoire après sa pénalité en troisième, qui était également sa deuxième du match.

« Nous pouvons apprendre beaucoup de ce match. On était en plein contrôle de la rencontre et on leur a permis de revenir avec de mauvaises pénalités », a-t-il tranché.

Ce n’est pas la première fois que le Canada fait preuve d’indiscipli­ne dans ce tournoi, d’ailleurs. Mardi, contre la Finlande, ÉCJ avait aussi écopé de six pénalités mineures.

Est-ce une facette du jeu qui inquiète l’entraîneur québécois ?

« Ça ne le sera pas. Je peux vous le garantir », a-t-il simplement laissé tomber.

ÉCJ a écopé de six pénalités mineures, contre deux pour les États-unis. Les deux équipes en ont profité deux fois avec l’avantage d’un homme.

COMTOIS SE DÉFEND

De son côté, Comtois jugeait que l’officiel avait été un peu sévère sur cet appel qui est devenu le tournant du match.

« Je ne crois pas qu’on aurait dû me punir pour avoir donné de la bande sur cette séquence. On était en course pour la rondelle et il a cru qu’il y aurait un dégagement refusé, donc je crois qu’il a arrêté de patiner un peu. Je ne crois pas l’avoir frappé si fort, car il a souri en se relevant. Ça fait partie du jeu et je dois apprendre de ça. Maintenant, il faut tourner la page et se préparer pour le match de demain. »

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