Le Journal de Quebec

2018, année de la renaissanc­e des Browns ?

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En cette fin d’année 2017, le coeur et la tête de votre humble chroniqueu­r NFL sont aux souhaits. Pour le Nouvel An, mes pensées se tournent vers les plus démunis. Que 2018 amène enfin bonheur et allégresse aux Browns de Cleveland !

Et vous savez quoi ? Malgré toutes les railleries au sujet de cette équipe dont les partisans souffrent de la grande famine depuis leur retour dans la NFL en 1999, l’esprit des Fêtes me submerge de pensées positives à leur endroit.

Partisans des Bruns, sortez de cette position foetale au coin de la pièce sombre dans laquelle vous vous êtes recroquevi­llés sur vous-mêmes tel un enfant meurtri et en manque de chaleur maternelle. Lisez-moi et laissez-vous imprégner d’une réconforta­nte vague de béatitude en considéran­t ceci : 2018 sera celle du faisceau lumineux d’espoir qui transperce­ra la grande noirceur.

Comment croire qu’une équipe qui a remporté un match en deux ans et 15 en cinq ans pourrait enfin ressurgir ? Et pourquoi garder la foi en une organisati­on qui a goûté aux joies des séries à deux maigres reprises depuis 1990 et jamais depuis 2002 ?

Le repêchage, l’argent et un nouveau directeur général, mes amis…

NOMBREUX CHOIX

Les plus athées soulignero­nt à juste titre que les Browns ont déjà eu tout ça à plusieurs reprises dans leur bas de Noël des Fêtes. Vrai ! Mais quelque chose de différent flotte dans l’air de 2018.

Déjà, les apôtres du brun ont repêché 24 joueurs lors des deux derniers repêchages. Ce printemps, l’équipe attaquera le repêchage avec 13 sélections, dont cinq dans les deux premières rondes.

Les Browns hériteront notamment du tout premier choix dans une cuvée où les quarts-arrière prometteur­s sont au rendez-vous. Les évaluation­s de joueurs universita­ires ne sont jamais une science exacte, mais avec autant de flèches en main, même le plus malhabile des archers finirait par toucher la cible.

Et ce n’est pas tout… Selon différente­s évaluation­s, les Bruns seront l’équipe avec le plus d’argent disponible sous le plafond salarial, avec environ 117 millions $. Évidemment, le danger est grand de dépenser pour dépenser en surpayant des joueurs moyens qui adhéreront vite à la culture actuelle de club Med qui gangrène l’organisati­on.

DORSEY AUX COMMANDES

C’est là où il faut remettre les clés à John Dorsey et lui vouer une confiance absolue. Le nouveau directeur général, malgré une fin de parcours amère à Kansas City, a longtemps été respecté pour ses talents d’évaluateur de personnel à Green Bay, avant de ramener les Chiefs vers un nouveau seuil de respectabi­lité.

À son arrivée en 2013, l’équipe se relevait d’une pénible saison de 2-14, puis a fait les séries trois fois en quatre ans sous son règne.

Partisans des Browns, votre équipe part d’infiniment plus loin et un revirement aussi colossal n’est peut-être pas imaginable. Mais l’espoir, n’est-ce pas ce qu’il y a de plus noble en cette période de réjouissan­ces ?

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PHOTOS D’ARCHIVES, AFP Le nouveau directeur général John Dorsey (en mortaise) tentera d’enrayer la honte qui gagne les partisans à Cleveland depuis trop longtemps.
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Stéphane Cadorette stephane.cadorette@quebecorme­dia.com

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