Deux fois plus cher pour les policiers affectés à la circulation
AGENCE QMI | Le recours aux policiers pour faire la circulation à Québec a coûté deux fois plus cher en 2017 que l’année précédente.
Une demande d’accès à l’information a permis à TVA Nouvelles de mettre la main sur ces statistiques étonnantes.
Alors qu’en 2015 et 2016, les coûts engendrés par la présence d’agents pour effectuer la circulation étaient sensiblement les mêmes, voilà qu’en 2017, ils ont plus que doublé pour atteindre 472 524 $.
C’est la nette augmentation du nombre de chantiers routiers qui expliquerait ce résultat. En 2017, la Ville a battu tous les records sur le plan des dépenses pour effectuer des travaux routiers en investissant 220 millions $. Or, les policiers sont régulièrement appelés à gérer la circulation auprès des chantiers les plus problématiques.
« On a quand même développé une expertise, mais oui, ça prend un certain savoir, une certaine autorité qu’on doit détenir dans l’intersection pour bien se faire comprendre et être bien visible, a affirmé Étienne Doyon, porte-parole du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ). Il faut aussi souvent se coordonner avec les feux de signalisation qui sont aux alentours et nos collègues, souvent, qui font de la circulation également aux autres intersections. »
800 CHANTIERS ROUTIERS
Tout au long de l’année, la présence policière a été nécessaire sur l’un ou l’autre des 800 chantiers routiers.
Mais heureusement, cette présence n’est pas nécessaire dans tous les cas.
« Il y a des gens de chez nous, du Service de police, qui vont s’asseoir avec des partenaires, donc on parle des travaux routiers, des services d’ingénierie de la Ville, le Bureau des transports, a expliqué M. Doyon. Ils vont évaluer combien de véhicules passent par cet endroit à l’heure. »
Dans des cas précis, comme lors d’événements se tenant au Centre Vidéotron, on fait appel aux policiers pour faciliter l’entrée et la sortie des automobilistes. Mais ce n’est pas la Ville qui assume la facture.
« C’est cet organisme-là qui va payer les frais qui sont engendrés par les policiers », a soutenu le porte-parole du SPVQ.