« La pression est sur le Canada »
L’entraîneur tchèque croit toutefois qu’un miracle serait le bienvenu
BUFFALO | Un peu comme l’avait fait l’entraîneur suisse Christian Wohlwend, celui des Tchèques, Filip Pesan, a été élogieux envers Équipe Canada junior. Toutefois, contrairement à son homologue suisse, il est loin de donner la victoire à ÉCJ à l’avance, bien au contraire.
Évidemment, la République tchèque n’est pas la favorite pour l’emporter ce soir face au Canada. En fait, des quatre équipes toujours en vie dans le tournoi, elle est assurément la plus négligée pour remporter la médaille d’or.
En éliminant les Finlandais mardi, les Tchèques se sont tout de même offert la chance de remporter une première médaille au Championnat mondial de hockey junior depuis le bronze de 2005 à Grand Forks.
« Je suis fier de nos joueurs car ils travaillent très fort, tout comme le personnel d’entraîneurs également. Je suis content qu’on ait fait la demi-finale et je ne pense pas qu’on sent la pression. C’est une grosse victoire pour nous, mais ce n’est pas fini.
Je pense que la pression est terminée pour nous. On est prêt à jouer. Tout le monde pense que le Canada va gagner, donc la pression est sur le Canada, n’est-ce pas ? », a-t-il mentionné aux médias. « Les miracles existent », a-t-il répété après avoir lancé une phrase semblable à la suite de la victoire des siens face aux Finlandais.
EN CONFIANCE
Chose certaine, la victoire face à la Finlande a donné confiance aux représentants tchèques.
Pour l’attaquant Filip Zadina, tout est permis pour leur formation.
« On doit croire en nous. Si on le fait pendant 60 minutes, tout peut arriver, même battre le Canada ou les États-unis. Il s’agit juste de continuer à y croire. »
« Peu de gens nous voyaient là, de renchérir Martin Necas. On y a cru et on l’a fait. »
PAS DE COMPARAISON
Le Canada et la République tchèque en seront à un deuxième affrontement dans le cadre du Championnat mondial de hockey sur glace. Le 20 décembre, à London, lors d’un match hors-concours, les Canadiens avaient complètement lessivé leurs opposants européens au compte de 9-0.
Toutefois, lors de cette rencontre, Filip Pesan avait notamment laissé de côté Filip Chytil, Martin Necas et Filip Zadina, préférant évaluer d’autres joueurs.
« Je pense qu’on est une équipe complètement différente. On a trouvé notre rythme et on a fait des ajustements. On a un gros coeur, ce n’est pas fini pour nous. C’était notre premier match et il nous manquait cinq gros joueurs. Il n’y a aucune comparaison à faire avec ce match hors-concours. »