Les utilisateurs de la piscine soulagés
Les utilisateurs de la piscine Sylvie-bernier sont soulagés d’apprendre que le présumé rôdeur n’est pas près de revenir, puisqu’il demeure détenu en attendant sa prochaine comparution, prévue en février.
Plusieurs baigneurs rencontrés par Le Journal hier affirmaient ne pas comprendre pourquoi Dung Nguyen, âgé de 50 ans, a réussi à se présenter à la piscine à au moins quatre reprises au cours des dernières semaines, s’adressant à plusieurs jeunes filles pour solliciter des relations sexuelles.
« C’est certain que si je vois quelqu’un faire ça, je vais le dénoncer immédiatement, mais au moins là, il va rester détenu », a mentionné Stéphane, à la sortie du bain libre.
« J’étais ici hier soir [mercredi], et, oui, ça m’inquiète, surtout pour ma plus grande qui va toute seule dans le vestiaire des femmes », a affirmé de son côté M. Matrak, père de deux jeunes filles qui fréquentent la piscine régulièrement.
DANS LE VESTIAIRE DES FEMMES
C’est notamment grâce à la vigilance d’une jeune fille de 17 ans que l’homme a été arrêté mercredi soir, alors qu’elle a reconnu dans la piscine celui qui l’avait abordée dans le vestiaire des femmes, le 21 décembre dernier.
Elle avait à ce moment immédiatement porté plainte, ce qui n’avait toutefois pas mené à l’arrestation de Nguyen.
« Il est entré dans le vestiaire et est venu vers moi directement. Il m’a dit : “Est-ce que tu voudrais passer du temps avec moi ?” J’ai demandé : “Dans quel sens?” et il a dit, mot pour mot : “Ça fait quinze ans que je n’ai pas eu de relations sexuelles avec une femme” », raconte la jeune femme, que Le Journal a préféré ne pas identifier, car son dossier est présentement analysé par le Service de police de la Ville de Québec.
AUTRES ACCUSATIONS POSSIBLES
D’autres accusations pourraient s’ajouter dans cette affaire.
Selon la jeune femme, l’homme avait l’air « déconnecté ».
« Lorsque je lui ai dit non, il s’est retourné vers la fille qui était avec moi comme pour lui demander. Elle a dit non aussi et il est sorti. J’étais un peu sous le choc », raconte-t-elle, précisant qu’il est aussi entré « quelques minutes » dans le vestiaire des femmes mercredi soir.