Condamnée, elle gagne à « la loterie de la vie »
Une miraculée raconte comment elle a survécu à un cancer du poumon jugé presque incurable
Une entrepreneure de 40 ans de Québec peut dire qu’elle a gagné à la loterie de la vie : après avoir été condamnée deux fois à mourir, à la suite d’un diagnostic de cancer, elle est aujourd’hui guérie et mord dans la vie.
La vie d’isabelle Veilleux a chaviré le 22 février 2016.
« Je n’étais plus capable de respirer. Chaque inspiration me donnait des coups de masse dans les côtes, sur le côté gauche », se souvient la propriétaire d’un salon de coiffure.
Hospitalisée d’urgence, Isabelle a rapidement eu son diagnostic : un cancer de l’apex pulmonaire. Une masse de 6,1 cm se trouvait sur le poumon gauche. Le médecin était très pessimiste.
« Il m’a dit : “Vous savez que l’on ne pourra pas vous guérir” », se souvient la femme, précisant qu’elle ne fume pas.
« Les médecins m’ont dit qu’ils allaient me garder en vie le plus longtemps possible », poursuit Mme Veilleux.
Plus tard, le radiologiste remarque une autre masse sur le poumon d’isabelle. Croyant que c’étaient des métastases, il condamne une fois de plus sa patiente. Ils ont découvert qu’il ne s’agissait finalement que d’une masse de peau.
« JE NE M’EN VAIS PAS »
Isabelle n’a jamais accepté de mourir.
« Je me disais : je ne m’en vais pas, je reste sur la Terre. Je n’ai pu être malheureuse, car mourir, c’était non », confie-t-elle.
Isabelle a eu besoin de faire le plein de positif pour rester forte.
« Quand j’ai appris que j’allais mourir, je suis allée acheter des livres sur la pensée positive. Si mon corps n’était pas assez fort pour survivre, mon cerveau le serait », affirme-t-elle.
UNE ÉPREUVE DE PLUS
Cette force de vivre, une chance qu’elle l’avait.
À sa première hospitalisation, à l’institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ), le conjoint d’isabelle a été victime d’un infarctus et fut aussi hospitalisé.
Une épreuve de plus pour le couple, puisque Isabelle était soutenue par son conjoint.
C’est sa mère qui a pris la relève. Au terme de séances de chimiothérapie et de radiothérapie efficaces, le médecin d’isabelle Veilleux a finalement pu l’opérer.
LA LOTERIE DE LA VIE
« Je n’ai pas gagné le 6/49, mais à la loterie de la vie », lance-t-elle. Après l’opération, la masse avait été retirée et Isabelle était guérie.
« On est pressé de vivre nos rêves, pour pouvoir mourir en paix. J’ai acheté un chalet et je ne regarde plus beaucoup l’argent, je n’en aurai peut-être pas tant besoin, à ma retraite », conclut-elle.
« JE N’Y CROYAIS PAS, QUE J’ALLAIS MOURIR. TU SAIS QUAND LE CERVEAU ACCEPTE DES CHOSES ET EN REFUSE D’AUTRES. J’AI DIT À MON CONJOINT : IL EST BIEN FOU, LE MÉDECIN, ON DIRAIT QU’IL EST EN TRAIN DE ME DIRE QUE JE VAIS MOURIR. » – Isabelle Veilleux