Nouveau départ
La musique s’est arrêtée, les rires se sont tus et les lumières multicolores se sont éteintes. Quant aux sapins qui suscitaient tant d’admiration il y a quelques jours à peine, ils jonchent maintenant le bord des trottoirs en attendant d’être ramassés. La frénésie des dernières semaines fait place à un temps plus calme. Lentement, nous reprenons notre souffle.
Pour réussir les célébrations, beaucoup de temps, d’énergie et d’argent ont été nécessaires. Certes, nous en avons retiré d’agréables moments. Mais est-ce uniquement pour jouir de quelques plaisirs éphémères que nous avons investi tant d’efforts ? Allons-nous retourner à notre routine sans réfléchir au sens quintessentiel du Nouvel An ? Voilà qui serait regrettable !
OPPORTUNITÉ
Le Nouvel An est le moment où le compteur revient à zéro. Il offre donc une opportunité unique.
Maintenant que nous nous retrouvons seuls face à nous-mêmes, l’heure est à la rétrospective et au bilan. Il ne s’agit pas de sombrer dans l’autoflagellation ou l’apitoiement. Au contraire ! Le passé est irrécupérable, et donc, immuable. Il n’est qu’une donnée qu’il faut considérer avec détachement. Le passé est un point de repère qui permet de mesurer nos progrès.
Progrès, me direz-vous ? Absolument ! La nouvelle année n’a pas à être une répétition monotone du passé. Le « copier-coller » n’est pas un mode de vie.
PYGMALION
Certes, se fixer des objectifs et entretenir des rêves est chose aisée. Le véritable défi est d’oeuvrer à leur réalisation et, surtout, de se relever après avoir trébuché.
Des scientifiques ont prouvé que d’attendre peu d’un individu le conduit à sous-performer, tandis que d’avoir des attentes élevées l’amène à se dépasser. Il s’agit des effets Golem et Pygmalion, deux formes de prophéties autoréalisatrices.
Moralité de l’histoire ? Il faut croire en soi. Telle est la meilleure résolution à prendre, et certainement le plus beau cadeau que l’on puisse se faire.