Le Journal de Quebec

Un nouveau rôle pour Chabot

Le défenseur des Sénateurs se retrouve maintenant sur la première unité de l’avantage numérique

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AGENCE QMI | La saison dernière, les Sénateurs d’ottawa sont passés à un but d’éliminer les Penguins de Pittsburgh et d’atteindre la finale de la Coupe Stanley. Les attentes étaient donc élevées cette année, mais la troupe ottavienne n’est pas parvenue à maintenir le rythme qu’elle avait établi au printemps.

Après les 38 premiers matchs de la saison, la troupe dirigée par l’entraîneur-chef Guy Boucher a conservé une fiche de 12-17-9, ce qui leur procure 33 points et l’avant-dernier rang dans l’associatio­n de l’est. Seuls les Sabres de Buffalo font pire qu’eux depuis le début de la campagne.

MANQUE D’ATTAQUE

À l’image du Canadien de Montréal, l’un des problèmes majeurs de l’équipe est leur production offensive. Leur total de 99 buts marqués représente le troisième plus bas total parmi toutes les équipes de la Ligue nationale de hockey (LNH), devant les Coyotes de l’arizona et les Sabres.

L’avantage numérique représente une belle opportunit­é pour les équipes de faire bouger les cordages et les Sénateurs mettent présenteme­nt à l’essai différente­s combinaiso­ns de joueurs afin de relancer leur production offensive.

Même si les insuccès de l’équipe ne lui plaisent probableme­nt pas, le Québécois Thomas Chabot en profite pour montrer qu’il représente une menace constante.

BONS JEUX

Récemment, l’ancien défenseur des Sea Dogs de Saint John s’est retrouvé sur la première unité de l’avantage numérique des siens, aux côtés du capitaine Erik Karlsson.

« Je tente seulement de faire du mieux que je peux, a admis Chabot dans une entrevue avec le Ottawa Sun. Le but était de faire deux bonnes unités. En pratique, ça paraissait bien. Ça fonctionna­it bien et nous arrivions à faire de bons jeux. »

Lorsque les Sens parviennen­t à s’installer dans le territoire offensif avec l’avantage d’un homme, c’est Chabot qui occupe le poste de quart-arrière, tandis que Karlsson se rapproche des cercles de mises en jeu.

« Ça nous permet de placer Erik à une autre position sur la glace, a lancé Boucher. Nous pouvons le mettre dans une situation où il sera plus dangereux. »

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PHOTO D’ARCHIVES AFP Thomas Chabot a su démontrer à son entraîneur qu’il représente une menace constante en avantage numérique.

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