L’ex-policier arrêté à Noël devra aller en thérapie
Jean-bernard Lajoie est accusé de voies de fait armées
L’ex-policier Jean-bernard Lajoie, arrêté de nouveau le jour de Noël après s’être livré à des voies de fait armées causant des lésions, a pu reprendre sa liberté, hier, mais il devra s’astreindre, au cours des prochains mois, à suivre une thérapie.
C’est avec le soutien de certains membres de sa famille, qui étaient présents dans la salle d’audience, que Lajoie a pu reprendre sa liberté.
L’ancien policier du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a toutefois dû s’engager, sous signature, pour un montant de 500 $ et devra s’abstenir de consommer alcool et drogue dans le cadre de sa libération conditionnelle.
PROBLÈME DE DÉPENDANCE
Il devra également résider à la Maison Jean-lepage 24 heures sur 24 pour régler son problème de dépendance.
L’homme de 35 ans s’est également engagé à ne pas se trouver dans les bars et à s’abstenir de posséder des armes. Il reviendra en cour le 9 février prochain. Rappelons que le jour de Noël, Lajoie se serait livré à des voies de fait armées à l’encontre d’un homme, et lui aurait causé des lésions corporelles.
Le directeur aux poursuites criminelles et pénales lui reproche également d’avoir « omis de se conformer à une condition d’une promesse remise à un agent de la paix ou à un fonctionnaire responsable, soit de notifier au capitaine John Nolan tout changement d’adresse, d’emploi ou d’occupation ».
APTE À COMPARAÎTRE
Après avoir brièvement comparu le 26 décembre, l’ex-policier du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) avait été ramené devant le juge Christian Boulet le lendemain et son avocat avait fait savoir qu’il désirait que son client soit évalué sur son aptitude à comparaître. Une évaluation qui s’est avérée positive.
Initialement, Lajoie avait été accusé de trafic de cocaïne, d’abus de confiance par un fonctionnaire public et d’utilisation non autorisée d’un ordinateur.