Le Journal de Quebec

Dans un monde idéal...

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Les gens qui ont regardé le point de presse de Marc Bergevin l’ont sans doute remarqué. À quatre ou cinq reprises, peutêtre plus, il a utilisé l’expression « dans un monde idéal » dans ses analyses.

Il a utilisé ces mots notamment dans le cas de Jonathan Drouin alors qu’on lui demandait s’il n’était pas utilisé à la mauvaise position en tant que joueur de centre.

« Dans un monde idéal, c’est un ailier, a-t-il convenu.

« Il n’est certaineme­nt pas utilisé dans une position idéale au centre. »

DROUIN SEMBLE PERDU

Le jeune homme semble totalement perdu. Règle générale, un joueur ne devient pas un centre de premier trio du jour au lendemain. Il l’était partout où il a joué avant d’atteindre la Ligue nationale.

Bergevin a indiqué que la chimie était inexistant­e entre Drouin et Max Pacioretty lorsqu’ils évoluaient ensemble.

Le capitaine du Canadien est avant tout un franc-tireur.

Même s’il ne jouait pas au centre, Alexander Radulov savait comment jouer avec lui. Il contrôlait la rondelle le temps qu’il fallait avant de lui faire des passes savantes devant le filet.

LA PERTE DE MARKOV FAIT MAL

Par ailleurs, Bergevin a reconnu que le départ d’andreï Markov faisait mal à son équipe. La perte du vétéran défenseur se fait sentir au niveau de la production offensive.

Ces dernières années, le Canadien figurait parmi les cinq ou six premières équipes de la Ligue nationale au niveau de la contributi­on offensive de ses défenseurs.

Au-delà des chiffres, le dossier de Markov n’a pas été bien géré. Il avait beau avoir ralenti, il demeurait le meilleur défenseur du Tricolore pour relancer l’attaque et appuyer l’attaque à cinq.

De plus, il s’était toujours montré fidèle à l’organisati­on. Par trois fois, il avait renoncé au marché des joueurs autonomes pour signer de nouveaux contrats avec le Tricolore.

Les choses n’auraient pas dû se terminer comme ça entre le Canadien et lui.

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