Un feu à... l’hôtel de Glace
L’établissement sera fermé pour au moins deux jours
Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, un incendie forcera la fermeture de l’hôtel de Glace pour une période d’au moins deux jours. « On a dû dire à l’entreprise en sinistres que ce n’était pas une blague », lance mi-figue, mi-raisin le président de l’hôtel, Jacques Desbois.
L’incendie s’est déclaré vers 1 h 15 dans la nuit de lundi à hier, à l’intérieur d’une chambre de l’établissement. Le président-directeur général explique qu’une chandelle serait à l’origine du feu.
« Il s’agit de la seule source de feu, donc la lorgnette de l’enquête se place pas mal là-dessus », souligne Jacques Desbois, précisant qu’une pièce de literie ou de vêtement aurait pu entrer en contact avec la flamme.
ODEUR ET MARQUES DE FUMÉE
L’établissement a rapidement été évacué, mais quelques personnes ont malgré tout été incommodées par la fumée.
Au total, trois clients ont été transportés au centre hospitalier pour être traités, mais ne souffrent d’aucune blessure importante.
Quant aux dommages, ils ont été principalement causés par la fumée. La structure n’a aucunement été affectée assure M. Desbois. « Il y a eu plus de peur que de mal dans cette histoire. C’est principalement l’odeur et les marques de fumée qu’on doit gérer », indique-t-il pour expliquer la décision de fermer l’établissement hier et aujourd’hui.
D’ici la réouverture, les 32 clients qui se trouvaient dans les 14 chambres ouvertes ont pu être relocalisés à l’hôtel Valcartier, situé sur le même site.
DU JAMAIS-VU
Fondé par Jacques Desbois en 2001, l’hôtel de Glace n’avait jamais été victime d’un incendie avant la nuit de lundi à mardi. Et le fondateur admet, sourire en coin, que l’événement a de quoi surprendre.
« C’est une première. Tout le monde qui a été contacté parmi la direction et l’entreprise d’experts en sinistres, on a dû préciser que ce n’était pas une blague. Les gens nous demandaient de répéter pour être certains d’avoir bien compris. L’igloo brûle », lance M. Desbois, capable de dédramatiser l’incident maintenant que tout est rentré dans l’ordre.
Le PDG assure toutefois que son organisation prend l’incendie au sérieux et confirme que les procédures seront revues de fond en comble.
« On est heureux que ce soit plus de peur que de mal, mais un événement comme celui-ci nous force à revoir nos procédures. Le risque zéro n’existe pas, mais il y a matière à se questionner pour les diminuer au maximum », souligne le dirigeant.