L’ex-coach de ski trouve sa sentence trop sévère
Condamné à 12 ans de pénitencier pour des agressions sexuelles sur neuf jeunes skieuses, l’ex-entraîneur de ski alpin Bertrand Charest veut faire réduire sa peine de moitié.
Le coach déchu de Mont-tremblant trouve que la sentence imposée par le juge Sylvain Lépine en décembre dernier est trop sévère.
Il l’a portée en appel lundi, par la voie de son avocat, Antonio Cabral.
« L’honorable juge de première instance a erré en droit en imposant une peine manifestement déraisonnable et écrasante, accordant une insistance excessive aux facteurs de dissuasion et de réprobation sociale », lit-on dans la requête dont Le Journal a obtenu copie.
La défense invoque aussi 18 autres « erreurs de droit » justifiant le fait que la sentence de 12 ans de pénitencier est trop élevée.
NEUF VICTIMES
Charest a été reconnu coupable de 37 chefs d’exploitation et d’agressions sexuelles en juin dernier, au terme d’un procès de quelques semaines qui s’est tenu au palais de justice de Saint-jérôme.
Âgées de 12 à 18 ans, les victimes sont neuf athlètes des équipes nationale junior féminine et Laurentienne de ski alpin.
Décrit par le juge Lépine comme un « véritable prédateur tissant soigneusement sa toile pour y attirer de jeunes femmes adolescentes », l’accusé de 52 ans a déjà porté le verdict en appel.
Le mois dernier, il s’est toutefois vu refuser sa libération provisoire jusqu’à ce que le plus haut tribunal de la province traite sa cause.