Le Journal de Quebec

Un ailier défensif belge se joint au Rouge et Or

Loïc Sapart tentera sa chance au Québec

- RICHARD BOUTIN

Le Rouge et Or de l’université Laval a pigé en Belgique pour renflouer sa ligne défensive.

Loïc Sapart a confirmé, hier, via son compte Instagram qu’il se joignait aux finalistes de la Coupe Vanier. L’ailier défensif de 6 pi 6 po et 240 livres est débarqué il y a trois jours avec son père pour visiter l’école et les installati­ons.

«C’est le coordonnat­eur défensif Marc Fortier qui m’a contacté après avoir vu le film de mes meilleurs jeux, a raconté Sapart. Au départ, le plan était d’obtenir une bourse d’études dans la NCAA, mais je suis bien content de me retrouver à Québec où notre famille a des amis. Je suis tombé amoureux de l’école.»

CAMPS AMÉRICAINS

Membre de l’équipe nationale belge, Sapart a évolué avec le Junior College de West Hills à Coalinga en Californie en 2016 avant de participer à des camps dans différente­s université­s américaine­s à l’été 2017. «Florida Internatio­nal University était intéressé à mes services, mais voulait que je me présente comme joueur invité (walk on), a-t-il expliqué. Wake Forrest et Virginie ont démontré de l’intérêt, mais les deux ne voulaient pas offrir une bourse à un joueur qui était passé par un Junior College. J’ai aussi participé à un camp des Hurricanes de Miami et à un autre avec l’université Richmond.»

«Le niveau canadien est très bien, de poursuivre celui qui a pris part à l’internatio­nal Bowl en 2015 à Dallas sous les couleurs de l’équipe du monde qui affrontait les Américains. J’ai découvert le Rouge et Or sur Youtube et par nos amis belges établis à Québec. J’ai aussi été approché par la Saskatchew­an, mais la priorité était de venir à Laval.»

EN FORME

La venue de Sapart tombe à point pour le Rouge et Or avec le départ de l’ailier défensif Edward Godin qui a complété son parcours universita­ire. «Je veux simplement donner le meilleur de moi-même et impression­ner mes coéquipier­s et mes entraîneur­s, a-t-il souligné. Je sais qu’il y a de la place sur la ligne défensive et qu’il y a des opportunit­és. J’ai participé à mon premier entraîneme­nt, mardi, et rencontré les joueurs.»

Âgé de 20 ans, l’ailier défensif n’a commencé le football qu’il y a cinq ans. «Je suis toutefois né dans le football américain puisque mon père a pratiqué ce sport pendant 25 ans, a-t-il raconté. J’ai commencé avec l’équipe de Belgique des moins de 18 ans.»

Cet automne, Sapart s’est entraîné avec la formation nationale senior de son pays et avec les Warriors de Waterloo, son ancienne équipe belge, afin de maintenir la forme avant son retour en Amérique.

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PHOTO COURTOISIE Loïc Sapart était membre de l’équipe nationale belge.

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