Le Journal de Quebec

Réjean Chabot sera fixé en février

- KATHLEEN FRENETTE

Un homme de 55 ans de PontRouge trouvé coupable de conduite dangereuse causant des lésions dans un contexte de violence conjugale va connaître le sort que lui réserve le tribunal le 20 février prochain.

Réjean Chabot était de retour en cour, hier, dans le cadre des observatio­ns sur la peine, après qu’il eut été trouvé coupable, en septembre dernier, par le juge Gilles Charest.

En avril 2016, une dispute conjugale a eu lieu dans la voiture du couple alors que Chabot prenait place côté passager. Sa conjointe était au volant et leur fille de neuf ans se trouvait sur la banquette arrière.

En direction de Beauport, alors qu’il se trouvait à la hauteur du boulevard Charest, la dame a annoncé à l’accusé qu’au retour à la maison, elle le quitterait pour de bon.

C’est à ce moment-là que Chabot a littéralem­ent sauté sur le volant pour donner un violent coup à droite, percutant la voiture de l’octogénair­e qui a eu les vertèbres écrasées et subi un violent choc nerveux.

Au moment de commettre son geste, Chabot avait dit à sa conjointe qu’il voulait « mourir » et qu’il allait l’y entraîner « elle et leur fille ».

Lors du jugement, le président du tribunal avait mentionné que même si ce n’était pas Chabot qui se trouvait à proprement parler « au volant » lors de l’accident, on pouvait en conclure que le quinquagén­aire avait commis une conduite dangereuse causant des lésions puisque c’était lui qui avait pris le contrôle de la voiture.

90 JOURS C. 9 MOIS

En défense, l’avocate Stéphanie Quirion-pelletier a réclamé pour son client une peine de 90 jours à être purgée de façon discontinu­e assortie de 150 heures de travaux communauta­ires. Pour appuyer sa demande, Me Quirion-pelletier a souligné que le quinquagén­aire était « un travailleu­r actif pour la société », qu’il avait la garde « pratiqueme­nt complète d’une enfant de dix ans » et qu’il avait, à la suite de l’événement, suivi une thérapie pour gérer son impulsivit­é.

En poursuite, Me Christian Gauthier a pour sa part réclamé une période d’emprisonne­ment de neuf mois.

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