Le bon vieux magasin traditionnel n’est pas mort
NEW YORK | Au Retail’s BIG Show de New York, on discute beaucoup de l’avenir des magasins dits « brique et mortier ». Et tout indique qu’ils ont encore un avenir.
« Plus que jamais, on travaille avec les détaillants pour savoir où sont les meilleurs emplacements pour nos produits. On croit encore aux magasins », signale le directeur mondial de l’innovation chez Pepsi, Mike Luzzi.
L’an dernier, plus de 7000 magasins jugés non rentables en raison d’une forte baisse de l’achalandage ont fermé leurs portes un peu partout sur la planète, selon des données compilées par la firme Credit Suisse.
DE FAÇON DIFFÉRENTE
Chez le fabricant de chocolat Hershey, qui vient d’ouvrir un tout nouveau magasin à Times Square, la croissance des ventes en ligne indique que les consommateurs demeurent au rendez-vous.
« Ils ne font que consommer de façon différente. Si l’achalandage diminue dans les magasins, il faut aller sur le web et voir ce qu’ils font. On doit les rejoindre d’une façon ou d’une autre », soutient le directeur des ventes au détail et de l’innovation, Brian Kavanah.
Hershey dit avoir mis sur pied, au cours des dernières années, un laboratoire d’innovations au sein de l’entreprise afin de mieux comprendre l’évolution des habitudes de consommation des amateurs de chocolat.
AMEUBLEMENTS TANGUAY
Présent à New York, le détaillant de meubles québécois Ameublements Tanguay mise également beaucoup sur l’expérience client pour se démarquer de la concurrence dans les prochaines années.
« Tout ce qui touche l’intelligence artificielle est très attirant. On veut offrir à nos clients une expérience plus grande et on regarde de très près ce qui se fait », a fait valoir Charles Tanguay.
Ameublements Tanguay dit également suivre l’évolution des étiquettes électroniques. « Dans tous nos magasins, on a entamé un virage concernant l’affichage électronique. On est les premiers à offrir, dans le secteur du commerce au détail, ce genre d’étiquettes », a fait valoir M. Tanguay.