Le Journal de Quebec

DÉFAIT MALGRÉ 56 TIRS AU BUT

Le Canadien s’incline 5 à 4 face aux Islanders en prolongati­on

- Jonathan Bernier l ejonathan.bernier@quebecorme­dia.com Jbernierjd­m

Le Canadien a fait une belle démonstrat­ion de caractère en comblant deux fois un déficit de deux buts. Cependant, malgré 56 lancers sur la cage des Islanders, il s’est incliné par la marque de 5 à 4.

John Tavares, avec son deuxième du match, a fermé les livres après 111 secondes de jeu en prolongati­on. La bonne nouvelle, c’est que le Tricolore n’a pas perdu en temps réglementa­ire à ses quatre derniers matchs (2-0-2). Quatre matchs au cours desquels Max Pacioretty a fait bouger les cordages.

Toutefois, en raison de ce revers en prolongati­on, contre l’un de ses rivaux directs dans la course aux séries éliminatoi­res, le Canadien se retrouve à huit points de ces mêmes Islanders et du dernier billet disponible pour le bal printanier.

«Tous les points sont importants pour nous à ce stade de la saison et il aurait été bien de les mettre en banque. Au moins, on joue du très bon hockey dernièreme­nt. On doit donc demeurer positifs», a déclaré Carey Price.

Si le Canadien a échappé le match en dépit du fait qu’il ait mitraillé la cage défendue par Thomas Greiss, c’est en partie en raison de Price, déjoué à quatre reprises sur les 10 lancers auxquels il a fait face.

«Ce n’est pas le début de rencontre que l’on souhaitait connaître, mais on a fait preuve de caractère pour finalement jouer un bon match», a indiqué l’homme masqué du Canadien.

QUELQUES DÉCISIONS COÛTEUSES

Face à un gardien qui semblait avoir rembourré ses jambières avec des ressorts et qui portait possibleme­nt une mitaine sans pouce, le Canadien aurait pu mériter un meilleur sort. Nicolas Deslaurier­s, déjà un sixième but cette saison, et Jonathan Drouin, son premier en 14 rencontres, ont profité des généreux retours accordés par Greiss.

David Schlemko avait utilisé la même stratégie, mais une révision de la séquence demandée par les Islanders a démontré que Daniel Carr s’était placé en position de hors-jeu quelques secondes auparavant.

Une question de millimètre­s qui n’était pas sans rappeler la sortie faite par Connor Mcdavid, la semaine dernière. La vedette des Oilers a demandé une abolition de la règle de la contestati­on pour cause de horsjeu à la suite d’une situation semblable.

Quelques instants plus tard, Charles Hudon était sur le point de s’échapper lorsque Paul Byron a été chassé pour avoir fait trébucher Jordan Eberle. Pourtant, ce dernier avait déjà amorcé sa chute lors du contact avec l’attaquant du Canadien.

«Ce sont des choses qu’on ne peut contrôler, mais on a bien répondu. Nous avons bien fait deux présences plus tard», a fait valoir Deslaurier­s.

LE TOURBILLON BARZAL

Mathew Barzal a démontré aux défenseurs du Canadien pourquoi il faisait écarquille­r bien des yeux depuis quelques semaines. En compagnie de Jordan Eberle et d’anthony Beauvillie­r, la recrue a étourdi Jordie Benn et Jakub Jerabek une bonne partie de la soirée.

Doté d’une accélérati­on, d’une vision du jeu et d’une précision hors du commun, Barzal a participé aux trois premiers buts des siens. En plus de préparer ceux de Beauvillie­r et d’adam Pelech, il a fait bouger les cordages pour la 16e fois de la saison.

Chez les joueurs de première année, seul Brock Boeser des Canucks de Vancouver a touché la cible plus souvent (22 fois) que lui.

Utilisé au centre, Paul Byron a marqué l’autre filet du Canadien.

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada