Les Villes veulent être fixées d’ici le 28 février
Partage des revenus de la vente du cannabis
L’union des municipalités du Québec (UMQ) et le maire de Québec souhaitent décrocher une entente avec le gouvernement Couillard sur le partage des revenus du cannabis d’ici le 28 février.
Le président de L’UMQ Alexandre Cusson et le maire Régis Labeaume ont profité de leur passage à l’assemblée nationale hier, lors de l’étude du projet de loi 155, pour lancer un message au gouvernement libéral lors d’un point de presse conjoint.
« LE TEMPS PRESSE »
« Tout le monde le dit : le temps presse, le mois de juillet va arriver rapidement. Entre Ottawa et les provinces, ça a pris trois semaines pour que cette question-là se règle. Pour nous, il ne serait pas logique que ça prenne des mois pour que la question se règle entre Québec et les municipalités », a martelé M. Cusson qui est aussi maire de Drummondville.
Les Villes, faut-il le rappeler, réclament le tiers des revenus provenant de la vente de cannabis qui doit, en théorie, être légalisé au pays à compter du mois de juillet.
Pour messieurs Cusson et Labeaume, il est impératif de régler « rapidement » la question du partage des revenus avant de réglementer l’usage de la substance dans les lieux publics.
« Adopter des règlements, ça a des conséquences financières et faire un règlement qu’on n’a pas les moyens de faire appliquer par la suite, pour nous, ce n’est pas cohérent », a insisté M. Cusson.
UN ULTIMATUM ?
« Là, on est en janvier, ça ne peut pas passer février. Je suis totalement d’accord avec le président de L’UMQ. Ça vient vite le 1er juillet », a renchéri Régis Labeaume.
Même s’il a évoqué la date du 28 février comme échéance, M. Cusson s’est défendu de lancer un ultimatum au gouvernement.
« Ce n’est pas du tout un ultimatum. Ça serait un ultimatum si on avait des discussions entamées et qu’on ne trouvait pas de solutions. Là, ce qu’on dit, c’est qu’on est prêts (à négocier) », a-t-il insisté.