Une approche plus stricte exigée contre Pyongyang
Les États-unis et leurs alliés réunis à Vancouver
OTTAWA | À l’issue du sommet sur la crise nucléaire nord-coréenne à Vancouver, les 20 nations représentées se sont entendues hier soir sur la nécessité d’une application plus rigoureuse des sanctions contre Pyongyang.
«Les sanctions commencent à faire effet, mais la prochaine étape est de s’assurer qu’elles soient entièrement appliquées», a indiqué la ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, en conférence de presse.
Les pays rassemblés à Vancouver ont demandé le respect, par les pays membres des Nations unies, des sanctions adoptées contre Pyongyang. Le groupe de nations réclame également une meilleure surveillance des trafics qui permettent au régime de contourner les sanctions économiques, ainsi qu’un renforcement des interdictions maritimes qui visent à empêcher les livrai- sons de matériel vers la Corée du Nord.
Pour le Canada, cela signifie un investissement de 3,25 millions $ par le biais du Programme de réduction de la menace liée aux armes de destruction massive.
Ce montant servira notamment à aider divers pays à combattre le blanchiment d’argent par les compagnies et citoyens nord-coréens, ainsi qu’à mieux identifier les tactiques utilisées par le régime pour se procurer l’équipement nécessaire au développement de son programme nucléaire.
SEULE ISSUE
Bien qu’ils voient d’un bon oeil le rétablissement des discussions entre les deux Corée et la participation de la Corée du Nord aux Jeux olympiques en Corée du Sud, le mois prochain, Mme Freeland et M. Tillerson ont réitéré que la seule issue acceptable à la crise nucléaire nord-coréenne était la dénucléarisation totale du pays.
Ils demeurent convaincus que la diplomatie reste le meilleur moyen d’atteindre cette solution.