Le Journal de Quebec

VOTRE RENDEZ-VOUS DU DIMANCHE

Pour dénicher des raquettes qui vous mèneront loin, il est important de savoir quel type de randonnée vous envisagez réaliser. « La première question que je pose, c’est “où allez-vous ?” » explique Alexandre Rasiulis, chef d’équipe produits chez Mountain

- Amélie DESCHÊNES Collaborat­ion spéciale amelie.deschenes@ quebecorme­dia.com

Un raquetteur sur sentier privilégie­ra des raquettes courtes, avec une très bonne adhérence, en raison de la surface qui peut parfois être très dure et glacée. Jimmy Lepage, conseiller aux équipement­s chez SAIL, rappelle que « si les raquettes n’ont pas de crampons, elles vont glisser ».

Lorsque la neige molle du hors-piste attire le sportif, des raquettes tubulaires en aluminium, choisies selon son poids, le feront davantage « flotter » sur la neige. C’est aussi la plus grande qualité des raquettes de babiche, qui se trouvent encore sur le marché. Il s’agit du modèle qui a la « meilleure portance dans la neige molle, comme pour traverser un champ », souligne M. Lepage. Il est d’ailleurs possible de changer le harnais d’une ancienne paire de raquettes pour un tout nouveau, déniché en magasin.

LA MONTAGNE ET LA COURSE

Le randonneur de montagne s’assurera de porter des raquettes dotées d’une cale de montée, à activer juste avant de gravir une côte. Celle-ci offrira « plus de “grip” dans les montées, puis permettra de forcer davantage avec les cuisses comme lorsqu’on monte un escalier », explique M. Lepage.

Les coureurs, pour leur part, préféreron­t une petite raquette, légère, dont le pivot est actif, c’est à dire qui suivra le mouvement du pied lors des enjambées.

Quant aux tout-petits, les harnais ont été prévus pour s’ajuster à la grandeur de leurs pieds qui n’ont pas fini de gran- dir. Certaines raquettes n’ont pas de pivot, pour faciliter les déplacemen­ts des plus jeunes.

LES FIXATIONS

Qu’il s’agisse d’un harnais avec un système d’attache à clips, à sangles trouées, à sangles en nylon qu’il suffit de tirer pour attacher, ou doté du système d’attache Boa (avec cadran, oeillets et câbles en acier recouvert), l’important est que ce soit facile pour l’utilisateu­r de les attacher.

Il faut aussi qu’elles soient confortabl­es et bénéficien­t d’un bon maintien. Lors de l’achat, il est d’ailleurs conseillé de porter les bottes prévues pour partir en randonnée, afin de bien essayer les raquettes.

POPULARITÉ MAINTENUE

Parce que c’est « un sport très accessible », qui se pratique autant dans le bois que dans différents parcs en ville, constate M. Rasiulis, et parce qu’il est aussi moins dispendieu­x que le ski alpin par exemple, la raquette maintient sa popularité. Chez MEC, les ventes augmentent depuis quelques années. « Beaucoup de gens veulent se mettre en forme et aussi s’amuser en plein air », se réjouit-il.

Que ce soit à la Vallée Bras-du-nord dans Portneuf, aux Sentiers du Moulin et à la montagne des Trois-sommets à Lac-beauport, dans la vallée de la Jacques-cartier, au mont Wright et à la Boucle de la station à Stoneham, le long du Sentier des caps à Saint-tite-desCaps, ou ailleurs, la raquette promet de belles escapades et la découverte de nouveaux territoire­s.

JAMAIS SANS MES BÂTONS

Jimmy Lepage de chez SAIL, suggère d’emblée d’utiliser les bâtons de randonnée lors d’une excursion en raquettes. Ils offrent une meilleure stabilité, réduisant le poids au niveau des jambes, et ils diminuent les risques de blessures.

Même son de cloche du côté d’alexandre Rasiulis chez MEC, qui estime que les bâtons mettront le haut du corps à contributi­on lors des montées, puis offriront un meilleur équilibre et permettron­t même de freiner lors des descentes, en plus de donner une cadence à la randonnée.

Finalement, les bâtons ajustables à l’aide de clips, seront plus faciles à manipuler avec des gants ou des mitaines, puis offriront une meilleure résistance, que ceux qui se vissent.

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