Le Journal de Quebec

La tempête n’inquiète pas

Duberger-les Saules ne devrait pas craindre un nouveau débordemen­t La tempête attendue dans la région n’inquiète pas trop les autorités responsabl­es de la surveillan­ce de la rivière Saint-charles. Même si un redoux et de la pluie sont prévus, les risques

- PIERRE-PAUL BIRON

Questionné sur les impacts attendus de cette tempête mélangeant neige, pluie et grésil, Régis Labeaume a assuré demeurer aux aguets. Sans promettre le risque zéro, le maire s’est montré rassurant quant aux prochains jours.

« Objectivem­ent, ce qu’on a comme données, la rivière a baissé d’un mètre. Le lac Saint-charles est à un niveau très correct, alors les données objectives nous disent qu’on devrait être corrects », a-t-il indiqué en point de presse hier.

DÉGLAÇAGE AVANCÉ

De son côté, le porte-parole du Service de protection contre l’incendie de Québec a précisé que le travail effectué permet d’être prêt aux intempérie­s annoncées. Une pelle s’affairait hier à libérer le dessous du pont du boulevard Père-lelièvre.

« Les glaces se sont vraiment accumulées sous le pont, donc si on ouvrait là, on permettait d’améliorer le débit d’écoulement et de le rendre plus régulier. Les travaux avancent bien, donc la météo ne nous inquiète pas trop », a souligné Bill Noonan.

Même si les risques d’une nouvelle inondation sont minimes, la tempête attendue compliquer­a quand même la tâche des sinistrés. Déjà empêtrés dans les débris et la glace, ces derniers devront maintenant gérer de 20 à 30 centimètre­s de neige.

« Comme si je n’avais pas assez de choses à penser, ma priorité est maintenant d’acheter une souffleuse », lance Hasni Monji, dépassé par les événements. « Sans ça, les ouvriers n’auront pas de place pour se rendre à la maison et sortir les débris », raconte l’homme, rencontré par Le Journal alors qu’il jetait son ancienne souffleuse.

OPÉRATION NETTOYAGE

Un peu partout dans le quartier, la grande opération nettoyage se poursuivai­t pour l’ensemble des résidents. Malgré l’ampleur de la tâche, la solidarité qu’entraîne le sinistre permettait à Martin Auclair de garder le moral.

« On était 19, ici, hier [dimanche]. Au total, on a fait 150 heures de travail à la gang en une journée. On a rempli deux conteneurs hier [dimanche] et on en a un autre aujourd’hui [lundi]. On ne lâche pas », lançait le sinistré, entre deux coups de masse dans un mur.

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PHOTO STEVENS LEBLANC Des équipes de la sécurité civile s’affairaien­t hier à briser les glaces qui se sont accumulées sous le pont du boulevard Père-lelièvre. La procédure devrait permettre d’accentuer le débit d’évacuation de l’eau.
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PHOTO STEVENS LEBLANC Martin Auclair continuait la démolition hier dans le logement d’un immeuble qu’il possède. « Il faut qu’on arrache tout, on remet ça sur le béton », dit-il.

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