Le Journal de Quebec

Aux écoles de s’occuper des élèves surdoués, dit Proulx

- DAPHNÉE DION-VIENS

Le ministre de l’éducation, Sébastien Proulx, affirme que les écoles ont une « responsabi­lité » envers les élèves surdoués qui s’ennuient en classe et fait le pari que l’ajout de services à venir dans le réseau scolaire sera bénéfique pour eux aussi.

En fin de semaine, Le Journal publiait un reportage sur des élèves surdoués qui s’ennuient sur les bancs d’école et se sentent mis de côté. Au Québec, il n’existe pas de politique éducative relative à la douance.

RESPONSABI­LITÉ

« Oui, ça fait de la peine de lire ça parce qu’en plus, ces gens-là ont un potentiel extraordin­aire », a lancé le ministre Proulx.

Ce dernier affirme que les écoles ont « une responsabi­li- té » à ce chapitre, puisque ce sont les établissem­ents qui doivent cerner les besoins des élèves afin de savoir comment aider les jeunes surdoués à se dépasser. « Il faut leur donner de l’attention particuliè­re et ce n’est pas interdit de leur en faire faire plus que ce que le programme prévoit », ajoute le ministre.

M. Proulx espère par ailleurs que l’ajout de services aux élèves à venir dans le réseau scolaire permettra aussi d’accorder plus d’attention à ces jeunes qui ont des besoins bien particulie­rs. « Quand il y aura plus de personnel en soutien aux élèves, il y aura aussi peut-être des services qui leur seront dévolus. Ils auront plus de temps pour travailler avec eux », a-t-il fait valoir.

Au Québec, plus de 20 000 élèves seraient considérés comme étant doués.

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