Le Journal de Quebec

Concordia perd une belle prise

- RICHARD BOUTIN

Une bombe a éclaté, hier, quand Michael Brodrique a confirmé sa venue avec les Carabins de l’université de Montréal.

Le secondeur étoile des Cougars de Lennoxvill­e avait commencé ses études à Concordia en janvier et il s’était commis à l’égard des Stingers en octobre. Après une semaine, il a décidé de transférer à Montréal.

« Mon transfert est relié à des raisons académique­s, a expliqué Brodrique qui étudiera aux HEC. J’ai pris ma décision, vendredi dernier, et la nouvelle a été confirmée aujourd’hui [hier]. Les deux université­s se sont parlé et il n’y aura aucune conséquenc­e, même si j’avais signé ma lettre d’intention avec les Stingers. Au moment de prendre ma décision en octobre, Montréal et Concordia étaient mes deux grands choix, et ils étaient très proches l’un de l’autre. »

Le départ récent de l’entraîneur-chef Mickey Donovan a-t-il influencé la décision de Brodrique? À la barre des Stingers depuis quatre ans, Donovan a accepté le poste de coordonnat­eur des unités spéciales des Alouettes de Montréal le 3 janvier.

« Il n’y a aucun lien, a assuré le secondeur de 6 pi 3 po et 235 livres qui représenta­it l’une des meilleures prises des Stingers jusqu’à présent, sinon la plus grosse. J’ai été surpris du départ de Mickey, mais il n’y a aucun lien entre les deux. J’avais une bonne relation avec Patrick Donovan (c’est Patrick qui l’a recruté) et il comprend très bien ma décision. »

PRIORITÉ ÉDUCATION

Nommé entraîneur-chef par intérim lors du départ de son frère, Patrick Donovan abonde dans le même sens. « C’est une journée malheureus­e pour Concordia, mais on a appris, vendredi, que Michael ne serait pas admis à la John Molson School of Business. Les Carabins ont été capables de le faire rentrer aux HEC. Michael ne voulait pas partir et il voulait jouer avec son frère, mais la priorité est son éducation et je comprends la situation. C’est une grosse perte pour nous et une grosse addition pour les Carabins. »

En se joignant aux Stingers, Brodrique rejoignait son frère aîné Samuel. « On aurait aimé jouer ensemble, mais mon frère comprend et accepte ma décision. En optant pour Concordia en octobre, je voulais jouer avec mon frère, étudier en anglais et faire partie d’un programme grandissan­t. »

Les Stingers ont vécu une situation similaire avec Thomas Bertrand-hudon. Bien qu’il ne s’était pas commis à l’endroit de Concordia, le porteur de ballon des Cougars n’était pas accepté dans son domaine et il s’est tourné vers les Ravens de Carleton.

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