L’avenir passe-t-il encore par Price ?

Revenons avec une question que j’avais posée au début de la saison : le Canadien a-t-il vraiment un avenir avec Carey Price ? La réponse s’impose d’elle-même dans le contexte qui prévaut en ce moment : c’est non.

Le Tricolore ne va nulle part avec son édition actuelle et rien ne laisse présager que la situation s’améliorera rapidement.

Marc Bergevin a beau dire que Price est à Montréal pour y rester, son gardien numéro un représente sa meilleure valeur sur le marché des transactions.

Les Oilers d’edmonton aimeraient-ils obtenir ses services ? Oui ? Qu’ils cèdent Leon Draisaitl en retour. Ça pourvoirait le poste de centre numéro un.

ESPOIRS GASPILLÉS

On nous sert à répétition qu’une équipe se bâtit par l’arrière, mais le Canadien a plein de brèches à colmater

Il avait P.K. Subban dans sa formation, mais Marc Bergevin a fait le pari de l’échanger contre un joueur de quatre ans son aîné. Après deux ans, sa gageure ne pèse pas lourd.

Andreï Markov est parti pour une question de business, mais il n’a pas été remplacé par un joueur de talent égal.

Nathan Beaulieu ne s’est pas développé comme souhaité. Un autre. Alex Galchenyuk non plus chez les attaquants.

Les joueurs ont leur part de responsabilités dans leur développement et les dirigeants aussi.

Brendan Gallagher (2010), Galchenyuk (2012), Charles Hudon (2012), Jacob de la Rose (2013) Artturi Lekhonen (2013) et Victor Mete (2016) sont les seuls joueurs issus (six au total) des huit derniers repêchages avec l’équipe.

Le travail de Trevor Timmins et de son personnel de recruteurs doit être réévalué.

LE RÉGIME DE CAREY

Un mot en terminant sur la fatigue chronique qui a frappé Carey Price au début de la saison.

On avait remarqué lors du tournoi de golf du Canadien, en septembre dernier, que Max Pacioretty et lui étaient plus minces. Price nous avait dit qu’il suivait un régime sans gluten.

Il faut croire que ça ne lui faisait pas de bien. Pacioretty et lui devraient peut-être se priver un peu moins...