Le Journal de Quebec

Il aide sa femme à accoucher dans le salon

La petite Laura était pressée de naître

- SOPHIE CÔTÉ

Un couple de Brésiliens demeurant à Neufchâtel a vécu une aventure peu commune la fin de semaine dernière alors que le père de famille a dû aider sa femme à accoucher en plein milieu du salon, leur petite Laura étant trop pressée de naître.

« On ne s’attend pas à ça, que notre conjoint nous accouche ! » lance Luana Barbosa de Souza, qui a donné naissance à la deuxième fille du couple le 20 janvier, vers 2 h 47 du matin, dans la résidence familiale.

Décidément, les nouveau-nés sont pressés de se pointer le bout du nez dans la région ces jours-ci. Comme le rapportait Le Journal lundi, Véronique Lavallée a accouché à la maison sur le sol de la salle de bain, assistée de son conjoint, le 14 janvier à Lévis.

Dans la nuit de vendredi à samedi, les douleurs intenses ont commencé soudaineme­nt pour Mme de Souza. Mais puisque ses contractio­ns étaient très éloignées – aux 10 à 15 minutes –, elle a préféré attendre un peu à la maison avant de se rendre à l’hôpital, malgré qu’une infirmière au bout du fil lui ait conseillé de s’y présenter.

« Je me suis dit : je vais prendre mon bain, préparer des collations, ça va être correct… Mais je n’avais pas pensé que dans une heure, ma fille allait être dans mes bras! » raconte la femme de 32 ans.

Alors qu’elle était finalement sur le pas de la porte, prête à partir au CHUL avec son mari, elle a senti que la petite n’était pas prête à attendre pour faire la route jusqu’à l’hôpital. « J’ai dit : “Appelle une ambulance, elle va venir au monde là” », explique la maman.

« Je pensais qu’elle exagérait un peu. J’ai enlevé ses pantalons… C’était vrai, je voyais le début de sa tête ! » poursuit Marcos Fernandes Durval, le mari de Mme de Souza. « Il fallait l’accoucher sur le plancher du salon ; moi, j’attendais juste qu’elle pousse pour que le bébé sorte. »

Accompagné­s de la marraine de leur première fille qui venait d’arriver, ils ont appelé le 911. La téléphonis­te les a guidés. Tout s’est passé très, très vite. « J’ai eu une heure de travail. Après quatre poussées, la petite était sortie », mentionne la mère.

« ON A ÉTÉ CHANCEUX »

Sont ensuite arrivés à la maison policiers, puis ambulancie­rs. Heureuseme­nt, le bébé – qui a poussé son premier cri dans les premières secondes – et la mère se portaient bien. Ils ont pris le chemin du CHUL pour être entre bonnes mains, au grand soulagemen­t du père.

« Je n’ai pas eu le choix. On a été chanceux. C’est vraiment quelque chose, je dirais, de divin qui a fait en sorte que tout s’est bien passé et qu’il n’y a pas eu de complicati­ons », se réjouit l’homme, un employé de Desjardins, qui souligne n’avoir aucune connaissan­ce en la matière. « Je travaille dans le domaine informatiq­ue. Je suis habitué avec les machines, pas les bébés », rigole-t-il.

« C’était incroyable ! » résume Mme de Souza, qui souligne le calme et le sangfroid dont a fait preuve son amoureux.

 ?? PHOTO SIMON CLARK ?? Enceinte de 40 semaines et 4 jours (et à quelques jours d’un déclenchem­ent), Luana Barbosa de Souza a mis au monde Laura en plein milieu du salon familial, aidée de son mari Marcos Fernandes Durval. Chloé, presque 2 ans, dormait dans sa chambre.
PHOTO SIMON CLARK Enceinte de 40 semaines et 4 jours (et à quelques jours d’un déclenchem­ent), Luana Barbosa de Souza a mis au monde Laura en plein milieu du salon familial, aidée de son mari Marcos Fernandes Durval. Chloé, presque 2 ans, dormait dans sa chambre.

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