Le Journal de Quebec

Les écoles réclament un dégel des prix

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AGENCE QMI | « Au bout du rouleau », des écoles de conduite du Québec réclament la libéralisa­tion des prix des cours de conduite au Québec, gelés depuis 2010.

Quatre organisati­ons représenta­nt ce secteur demandent au gouverneme­nt du Québec de ne plus gérer les prix des cours de conduite automobile et que ce soit les lois du marché qui prévalent.

« Cela fait plus de huit ans que le prix des cours de conduite est gelé et que de nombreux ministres des Transports nous ont fait miroiter qu’ils allaient l’indexer, mais finalement, il ne s’est encore rien passé. Quelle entreprise pourrait fonctionne­r et continuer d’assurer la meilleure qualité possible, en ayant des prix gelés pendant huit ans? », peut-on lire dans un communiqué publié par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendan­te FCEI.

« AU BOUT DU ROULEAU »

Les réseaux de l’associatio­n des écoles de conduite du Québec (AECQ), le Groupe Tecnic, le groupement coopératif des écoles de conduite indépendan­tes Conduipro, ainsi que d’autres écoles de conduite, membres de la FCEI ont profité de la Semaine de sensibilis­ation à la paperasser­ie de la FCEI pour lancer leur cri de coeur.

« Les écoles sont rendues au bout du rouleau. Qu’on libéralise l’industrie de cette réglementa­tion obsolète et qu’on nous permette de fixer nos prix selon les lois du marché », lit-on aussi dans le communiqué.

Les groupes rappellent que c’est le ministère des Transports qui réglemente le prix des cours de conduite. « Les écoles veulent offrir un service de qualité, mais on ne peut pas », a mentionné François Lauzière, président du conseil d’administra­tion de L’AECQ.

Directrice générale chez Tecnic, Mylène Sévigny ne s’explique par exemple pas pourquoi une école à Montréal doit offrir des cours au même prix qu’une autre en Gaspésie, d’autant que les coûts d’exploitati­on diffèrent grandement.

« Le modèle actuel ne fonctionne pas et il doit être revu au plus vite, a-t-elle mentionné. Alors que les coûts de main-d’oeuvre, ceux d’entretien des véhicules et le prix de l’essence, par exemple, n’ont cessé de croître, le gouverneme­nt a gelé le prix des cours. »

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