L’espace d’innovation Chauveau se précise
Un pas de plus vers le futur parc industriel Toilettes enoràla MaisonBlanche proposées
Les citoyens du quartier des Châtels, à Québec, se préparent à l’arrivée d’un vaste parc industriel dans un espace boisé au nord de l’avenue Chauveau.
Plus d’une centaine de résidents ont pris part à la deuxième consultation publique du projet, hier soir. Celui-ci prévoit d’aménager un parc industriel sur un territoire de 2,5 km carrés situé à l’est de l’autoroute Henri-iv.
La Ville, qui dit faire face à une pénurie d’espaces industriels, explique avoir fait le choix de ce site en raison de sa facilité d’accès. Elle souhaite y accueillir des entreprises oeuvrant dans le domaine de la haute technologie et de la recherche.
« Il y a déjà une pénurie [d’espaces]. On envisage même que d’ici 10 ans, le parc va être déjà à saturation », a avancé le conseiller municipal du district, Raymond Dion.
Un premier terrain de 32 hectares a été acquis par la Ville au Groupe Dallaire, propriétaire des lieux, avec une option d’achat pour un autre terrain de taille similaire. La construction d’un premier tronçon de route avec conduites d’aqueduc et d’égout est déjà planifiée cet été.
CONSERVATION DU MILIEU
« Le parc industriel, on ne veut pas le voir, on ne veut pas le sentir », a résumé un citoyen qui a suggéré de maintenir une large zone boisée autour du secteur. D’autres ont aussi émis des craintes sur la hauteur des bâtiments ou sur l’augmentation du trafic.
Le conseiller Raymond Dion a assuré qu’un effort serait fait sur la conservation des éléments naturels du site, qui comporte plusieurs milieux humides et qui est traversé par trois ruisseaux. « On veut être exemplaire », a-t-il dit.
Des pourparlers sont déjà en cours avec quelques entreprises, a confié M. Dion. La Maison-blanche voulait emprunter au Guggenheim un tableau de Van Gogh, mais le musée new-yorkais lui a proposé plutôt des toilettes en or. Dans un courriel, la conservatrice du Guggenheim, Nancy Spector, a décliné la demande de prêt du Paysage enneigé (1888) du peintre néerlandais, a indiqué le musée au Washington Post. Mme Spector a proposé, à la place, les toilettes en or massif.