200 000 $ pour une sécurité renforcée à l’hôtel de ville
Barrières et caméras font en ce moment leur apparition dans l’édifice
La Ville de Québec renforce les mesures de sécurité à l’hôtel de ville avec l’ajout de barrières et de caméras, une dépense de 200000 $.
Des techniciens s’affairaient hier à installer des barrières électroniques à certains accès de l’hôtel de ville. Questionné sur ces changements, le maire de Québec, Régis Labeaume, a invoqué des questions de sécurité.
« Ça fait 10 ans qu’on parle de ça. Tout le monde nous a dit que ça n’avait pas de bon sens [la situation actuelle]. En bas, n’importe qui peut entrer là. C’est pour les employés, c’est pour tout le monde. »
Les nouvelles mesures consistent en l’ajout de barrières électroniques à deux entrées très utilisées de l’hôtel de ville, au sous-sol et au rez-de-chaussée, à l’installation de caméras de surveil- lance et à l’aménagement d’une rampe de sécurité pour séparer les élus des citoyens qui assistent aux séances du conseil municipal.
Des changements qui coûteront 200 000 $ et que le maire qualifie de « très légers », en comparaison avec des plans beaucoup plus élaborés qui avaient été étudiés.
L’objectif est de faire en sorte que chacun des visiteurs à l’hôtel de ville se présente à la sécurité à son arrivée, a-t-il expliqué. Les employés pourront continuer de circuler librement, mais ils devront présenter leur carte d’accès.
AUCUN INCIDENT PARTICULIER
Le maire assure qu’aucun incident particulier n’a motivé les nouvelles mesures.
« C’est juste que des fois, sur l’étage de mon bureau, je rencontre des gens et je n’ai aucune idée de ce qu’ils font là. C’est arrivé encore aujourd’hui. C’est bizarre. Mais on n’a rien de spécial. »
Il a aussi rappelé qu’un premier dispositif de lecteur de cartes magnétiques a été mis en place il y a quelques années à l’entrée du bureau du maire après un incident où il avait surpris un cameraman et un journaliste en train de filmer des documents sur sa table de travail.
« LE MINIMUM »
« Ce qu’on fait, c’est le minimum. Les édifices publics aujourd’hui ont beaucoup plus de sécurité que ce que nous [aurons] une fois que ça sera terminé. »
La question de la sécurité à l’hôtel de ville est revenue sur le tapis à quelques reprises au cours des dernières années. Particulièrement quand la Ville de Montréal avait choisi de resserrer l’accès aux citoyens.
La manifestation étudiante qui avait eu lieu à l’hôtel de ville de Québec en 2012 avait également forcé les autorités à revoir la sécurité dans l’édifice.